Les habitants de la zone 4 du site d'Ouled Mohamed, dans la commune de Chlef, sont, depuis jeudi, plusieurs fois sujets à une série de coupures de l'électricité, qui se répètent maintes fois par jour. Selon des témoignages, recueillis sur place, les coupures en question durent dans la plupart des cas plus de 30 minutes avant leur rétablissement pour réapparaître, de nouveau, quelques minutes plus tard. "Non seulement ces coupures, qui surgissent à n'importe quel moment de la journée, nous exposent à une étouffante et horrible chaleur et nous privent de la fraîcheur, mais, plus grave encore, elles sont à l'origine des pannes et des endommagements que subissent directement tous les appareils électroménagers", dénoncent Ammi Ahmed, un des habitants de ce quartier, dont le réfrigérateur n'a pas résisté à ces coupures à répétition. "C'est tout ce que je possède et je ne dispose pas de moyens financiers conséquents pour le remettre en état de marche. Je suis contraint de déposer tout le contenu de mon réfrigérateur, le seul dont je dispose d'ailleurs, chez mon voisin", soupire ammi Ahmed. "Et même si d'autres quartiers et cités de la ville de Chlef ont également été privés d'électricité, les dégâts causés n'ont pas été aussi importants que les nôtres", s'indignent de nombreux habitants de la zone 4 à Ouled Mohamed. Ces derniers rappellent que ce n'est pas la première fois que leur cité fait l'objet de coupures d'électricité. "Cela s'est déjà produit et à maintes reprises durant la période des grandes chaleurs où les chutes de tension électrique deviennent aussi fréquentes. Nous avions déjà signalé cela par le passé auprès des responsables locaux de la Société de distribution de l'électricité (ex-Sonelgaz) de Chlef pour venir voir ce qui se passe dans l'un des postes de distribution qui alimentent en énergie électrique notre site. Seulement, jamais ces derniers ne nous ont pris au sérieux. Sinon, comment expliquer ces coupures qui ne cessent de se produire régulièrement ?" s'interrogent enfin les habitants de la zone 4 à Ouled Mohamed.