Mais le fait le plus saillant qui revient, toutefois, sur toutes les langues reste le contexte sanitaire particulier qui sévit pour la deuxième année consécutive. Hormis quelques réglages qui restent à apporter au fur et à mesure que les élèves s'installeront dans leurs classes, le déroulement de la rentrée scolaire de l'année 2021-2022 s'annonce dans des conditions normales à Jijel. Mais le fait le plus saillant qui revient, toutefois, sur toutes les langues reste le contexte sanitaire particulier qui sévit pour la deuxième année consécutive. "Nous sommes plus sereins, car il n'y a aucune comparaison à faire avec la peur et l'angoisse qui avaient accompagné la rentrée scolaire de l'année dernière", fait remarquer le proviseur d'un lycée à Jijel. Celui-ci, et à l'instar de ses pairs des autres établissements scolaires, est appelé à mettre en application le protocole sanitaire élaboré par les instances du ministère de l'Education nationale. C'est la principale démarche à respecter pour cette rentrée, survenant également dans un contexte social difficile pour les parents d'élèves sur fond d'érosion de leur pouvoir d'achat et de hausse non seulement des articles scolaires, mais aussi des produits alimentaires de base. Pour les familles nécessiteuses et aux bas revenus, la prime et le cartable scolaires restent un moyen pour atténuer, un tant soit peu, les effets de cette crise sociale sans précédent. La nouveauté dans la prime scolaire de 5 000 DA est qu'elle sera directement versée sur le compte des bénéficiaires nécessiteux, recensés par les services des daïras. Pour le livre scolaire, destiné également aux élèves issus des familles nécessiteuses, il reste à assurer la distribution dans les meilleures conditions de ces manuels le jour de la rentrée scolaire. À cela s'ajoute, selon les mêmes interlocuteurs, un problème de tables qui risque également de se poser dans certains établissements en raison du système des groupes en vigueur dans le cadre de l'application du protocole sanitaire. "Les chefs d'établissement sont invités à tenter de trouver des solutions à ce problème, mais ce n'est pas évident, car chacun a besoin de tables", confie le directeur d'un CEM. Une moyenne de 25 élèves par classe est retenue pour cette rentrée scolaire, selon les normes du ministère, mais le dépassement de ce nombre est toléré selon l'effectif de chaque établissement. Pour ce qui est de la cantine scolaire à assurer pour les élèves du palier primaire au premier jour de la rentrée scolaire, la hausse de certains produits alimentaires risque d'être posée pour les fournisseurs, contraints de respecter un cahier des charges élaboré sur la base des prix qui ont augmenté. Ce problème est évoqué par des directeurs d'école qui assurent, toutefois, que les APC ont fait le nécessaire pour l'approvisionnement des cantines scolaires, même si, souligne-t-on, des établissements n'ont pas été approvisionnés en produits alimentaires à une journée de la rentrée scolaire pour servir des repas chauds aux élèves. "Si on approvisionne notre établissement, on pourra servir ces repas dès le premier jour, car nous avons une quantité de lentilles restant de l'année passée", soutient le directeur d'une école primaire. Il convient de noter que le coup d'envoi officiel de la rentrée scolaire à Jijel est prévu pour être donné à partir du CEM Ben Amar-Mohamed de Taher, alors que le nombre total des élèves concernés par ce retour des classes est de 182 509 tous paliers confondus. Cet effectif a connu une légère hausse par rapport à l'année précédente, qui était de l'ordre de 173 635, soit une hausse de 8 874 élèves.