Les élus de l'APW siégeant en session ordinaire de l'Assemblée ont adopté jeudi dernier et à l'unanimité le budget primitif de l'année 2022. Selon le directeur de wilaya de l'administration locale, le projet du budget primitif de l'année 2022, soumis à discussion, a été fixé à 1 062 112 454,39 DA, en augmentation comparativement à celui de 2021, qui était de l'ordre de 652 712 454,39 DA. À ce propos, il a signalé que 442 513 403,40 DA ont été consacrés au fonctionnement, 142 504 467,80 DA aux équipements et 420 386 000,00 DA au fonctionnement de la garde communale. Et d'ajouter : "Au vu des circonstances exceptionnelles que le pays a connues, en raison de la pandémie de Covid-19 qui a négativement affecté les perceptions fiscales, surtout celles liées à la propriété, les estimations des recettes fiscales de la wilaya pour l'année 2022 ont été fixées à 641 726 454,39 DA, en plus du calcul de la péréquation du solde de subvention de 50% du montant de l'année 2020 au lieu de 70% et ce qui a entraîné une baisse des revenus de 57,12% par rapport à l'année précédente." À l'issue des présentations des dossiers inscrits à l'ordre du jour, cette session a également été l'occasion pour les élus de l'APW de soulever divers problèmes et préoccupations des citoyens. Il s'agit surtout du problème de la vente des livres et de manuels scolaires, ainsi que du sort des élèves exclus du système scolaire et que les chefs d'établissement refusent de reprendre. Les élus ont aussi abordé l'état de délabrement des cités universitaires et pour lesquelles il a été consacré 65 milliards de dinars pour leur rénovation, ainsi que l'absence de salle de soins et d'ambulance. Les élus ont tour à tour dénoncé le phénomène des marchés informels, l'absence de l'éclairage à travers les quartiers du chef-lieu de wilaya et du transport scolaire faute de chauffeurs au niveau de la daïra de Sidi Ali Benyoub, la crise de l'eau potable et l'état de dégradation des routes nationales et de wilaya, notamment celle reliant les communes de Telagh et de Aïn Tandamine. D'autres problèmes épineux ont également été abordés, tels le problème du logement dans les communes qui n'ont pas bénéficié de programmes LPA et LPP, les travaux de branchement de l'électricité et du gaz de la zone d'activité de Ras El-Ma qui peinent à démarrer, la réhabilitation et l'entretien des châteaux, la dégradation de l'environnement...