Nouvel espoir pour les malades atteints de Covid-19. Le laboratoire britannique AstraZeneca a annoncé jeudi, lors d'une conférence de presse retransmise dans une centaine de pays dont l'Algérie, avoir développé un traitement à base d'anticorps, à la fois préventif et curatif, pour aider les personnes à haut risque à faire face au coronavirus. Le médicament, baptisé pour l'instant AZD7442, peut réduire de 83% le risque "de développer une forme symptomatique de la Covid" selon des essais concluants après un suivi de six mois d'un premier essai consistant à injecter une dose de 300 mg du traitement, a précisé la firme britannique. "Aucune forme grave de la maladie ni aucun décès" liés à la Covid n'ont été comptabilisés au cours de l'essai, a précisé le laboratoire. Au début de l'étude, plus de 75% des participants présentaient des comorbidités les exposant à un risque élevé de forme sévère de la maladie en cas d'infection. Le deuxième essai, qui a porté sur des personnes qui suivent des traitements pour des pathologies lourdes ou graves, a "montré une réduction de 88% du risque de Covid-19 grave ou de décès lorsqu'il est traité dans les trois jours suivant l'apparition des symptômes", précise encore le laboratoire. Pour l'instant, AstraZeneca n'a pas encore commercialisé son produit. Le laboratoire attend les autorisations des autorités sanitaires pour le faire. Selon les dirigeants de la société, le gouvernement américain a, d'ores et déjà, précommandé 700 000 doses. Mais il attend les autorisations des autorités sanitaires. Avant la firme britannique, les deux laboratoires américains, Merck et Pfizer, avaient annoncé avoir découvert, chacun de son côté, un traitement contre les formes graves de la Covid-19. Pfizer est en attente des autorisations des autorités médicales américaines, britanniques et européennes pour commercialiser sa capsule.