■ Suite à votre article paru hier sous la plume de B. K. intitulé : "Ils dénoncent des conditions de travail difficiles, sit-in des travailleurs de la CNL", je vous prie de bien vouloir insérer cette mise à point, conformément à la règle du droit de réponse. Il est regrettable que votre journal n'ait pas jugé utile de contacter la direction de la Caisse nationale du logement (CNL) pour avoir sa version des faits, comme l'exige l'éthique de votre profession. Contrairement à ce qui a été rapporté, ce fameux sit-in n'a rassemblé qu'une trentaine de personnes sur l'effectif global de notre entreprise qui avoisine les 300 employés. Vos "courageux" interlocuteurs anonymes prétendent la "quasi-inexistence d'un plan de carrière" et que les "promotions des grades et des échelons sont bloqués par la Direction des ressources humaines (DRH)". Nous aurions été ravis de recevoir votre journaliste dans nos services pour lui prouver, documents à l'appui, que la CNL dispose bel et bien d'un plan de carrière et que la gestion de ses ressources humaines est tout à fait conforme aux lois régissant les relations de travail. Aussi, soutenir qu'"aucun responsable de l'administration ne daigne nous recevoir pour que nous puissions leur soumettre nos revendications" est une affirmation mensongère. Preuve est en que la direction et de nombreux employés de la CNL ont eux-mêmes été surpris par cette escouade d'employés rassemblée devant le siège sans motif apparent ni préavis. Est-il alors logique d'accuser le directeur général de la CNL et la DRH d'avoir "manqué" à leur devoir d'écouter des préoccupations légitimes des travailleurs, alors même qu'ils n'ont même pas été saisis formellement d'une quelconque requête ? Quant à "l'interdiction de l'accès à une employée au siège de la CNL" par le directeur général et la DRH, Liberté aurait su, s'il avait pris attache avec nos services, que cette personne, bien connue au demeurant, ne fait plus partie de nos effectifs et qu'elle est détachée au niveau du ministère de l'Habitat. Son insistance à mettre en cause le directeur général en dit long sur ses motivations réelles. Pour autant, la direction de la CNL n'a jamais fermé les portes du dialogue social et réaffirme son entière disponibilité à écouter ses employés et prendre en charge leurs préoccupations, pour peu qu'elles soient exprimées dans un cadre serein et surtout légal.