Lassés d'attendre de voir le jour où leur quartier sera pris en charge par les élus locaux qui se sont succédé à la tête de la municipalité de Relizane, les habitants se son rapprochés de notre bureau pour dénoncer le mal de vivre qu'ils endurent depuis belle lurette. En effet, les habitants du quartier de 262 logements, sis à Bermadia, dénoncent les conditions difficiles dans lesquelles ils vivent en raison de la détérioration des voies d'accès et du manque d'aménagement urbain. A la cité des «262 logements », les routes ne sont pas encore bitumées, ce qui oblige les habitants à patauger dans la boue pour pouvoir rejoindre la voie principale, distante de quelques centaines de mètres. Les habitants doivent prendre leur mal en patience car lesdits chantiers ne sont pas près de s'achever. En attendant, ils continueront à emprunter des pistes chaotiques que même les transporteurs, les taxis clandestins en l'occurrence, répugnent à emprunter. L'absence d'éclairage public complique la vie des citoyens habitant cette cité qui se trouve à l'extrémité nord de la ville de Relizane, elle est bordée par un oued et des champs agricoles. Craignant pour leur sécurité et celle de leurs enfants, les habitants, qui redoutent un mauvais coup de la part des maraudeurs qui hantent les lieux, ont installé des ampoules électriques pour éclairer leur cité. Les habitants des deux quartiers souhaitent que les autorités locales se penchent sur ces deux problèmes cruciaux –l'éclairage public et l'aménagement des voies- et faire en sorte que cessent la marginalisation et le mépris qu'ils subissent depuis plusieurs mois.