Dernièrement, la presse nationale a été conviée par Djaidjai Samir, chef de sûreté de wilaya de Tipasa à une conférence de presse. Il a été fait état du bilan de la saison estivale allant du mois de juin au 31 juillet 2017. Le conférencier a durant son intervention mis en évidence une série de reconnaissances sur les principaux faits qui se sont déroulés dans la wilaya de Tipasa. Ainsi, s'agissant des activités de la police judiciaire, 842 affaires ont été enregistrées relatives à des crimes effectués à l'encontre de la sécurité publique, où furent appréhendées 913 personnes dont 175 furent placées en détention. En parallèle, 492 autres affaires ont été consignées et portant sur 469 personnes accusées de crime contre les personnes ayant permis le placement de 57 personnes en détention. Tandis qu'il a été inscrit 132 affaires portant sur des crimes commis à l'encontre des biens publics et qui ont permis de présenter 176 personnes devant le procureur de la République et qui furent placées en détention dans les prisons de la wilaya. D'autres infractions ont été traitées, particulièrement 100 affaires portant sur des crimes à l'encontre de la chose publique, et qui concernent 38 affaires relatives au port d'armes blanches, 2 affaires portant sur la constitution de bandes criminelles, ainsi que 72 affaires portant sur la détention, la consommation et la commercialisation de drogue et de psychotropes, où il a été saisi 1 kg de kif traité et de 1632 comprimés psychotropes. Il a été divulgué en plus que 30% des crimes et délits enregistrés portent sur la détention, la consommation et la commercialisation de la drogue sous toutes ses formes. Durant cette conférence, le point d'orgue est très certainement la consommation et la revente de la drogue au sein des établissements scolaires et de formation qui a été rappelé, notamment au niveau des lycées, des collèges et des centres de formation professionnelle. Le chef de sûreté de wilaya a mis l'accent sur un accord entre d'une part la direction de la sûreté nationale et le ministère de l'Education nationale qui se traduit par la signature d'une convention, en vue de protéger les élèves des trois paliers contre de ce fléau qu'est la drogue. Aussi, il est fait état dans ce document (convention) de l'instauration d'une coordination et de la désignation d'un policier en attache avec chaque directeur d'établissement, chargé de faire le point sur des faits qui pourraient survenir au sein de chaque établissement afin que la DGSN puisse y intervenir efficacement et à la demande par la mise sur pied de souricière et combattre ce fléau pour le bien-être de nos enfants. Les officiers de police ont évoqué le nombre déconcertant de jeunes motards, qui proviennent des wilayas et des communes limitrophes, sans tenue adéquate, casques et pièces d'identité de ces motos et que ces jeunes sont verbalisés, sans pour autant les mettre en fourrière. Interpellé, le responsable de la police assure que dans plusieurs wilayas, il existe des décrets communaux et de wilaya permettant la mise en fourrière de ces contrevenants. Mais des contraintes existent au niveau de Tipasa pour l'inexistence de ce type de décrets, mais aussi de l'insuffisance périodique de fourrière, qui gênent cette activité de prévention, d'intervention et de répression des transgresseurs.
