Rarement un candidat du FLN en l'occurrence monsieur Ben Aïda Abdelkader, n'a paru aussi bien renseigné sur les tenants et aboutissants de ce qui l'attend, s'il est élu à la tête de l'exécutif d'Hussein-Dey, contrairement à d'autres candidats qui ne savent rien de ce qui, comme implications, les attend. La gestion d'une APC pareillement à celles des entreprises économiques nécessite des compétences en matière de gestion, alors que la tendance générale des listes de candidatures représentants diverses formations en lice, n'obéit qu'au remplissage des postulants, ce qui risque à défaut de faire stagner le développement des communes, de les retarder dans l'accomplissement des missions qui leur sont assignées, par l'Etat. Pour la commune d'Hussein Dey, il semblerait que la composante des candidats proposée par le FLN, a mis en exergue «un tête de liste» en l'occurrence monsieur Ben Aïda Abdelkader qui s'appuyant sur son expérience en matière de gestion souhaiterait mener à bien la prochaine mandature, s'il est élu, et s'il dispose d'une large majorité, pour ne pas rencontrer de difficultés dans la confection des membres de son exécutif. Pragmatique, sans démagogie, il s'est que les moyens financiers, et l'assiette foncière seront limités, donc, il pense garantir le succès de son programme avec les médians matériels, et des hommes intègres pour relever le défi que pose les problématiques des APC, surtout à Alger. S'abstenant de faire des promesses irréalisables, bien avant que ne le recommande le Secrétaire général du parti FLN à ses candidats, monsieur Aïda Abdelkader qui selon son entourage possède de sérieux atouts intellectuels, et une solide expérience de gestionnaire, comme cadre supérieur dans une importante entreprise publique, jouirait d'une véritable expérience en matière de gestion des affaires publiques, ce qui est un sérieux avantage, et une chance pour les habitants de ce quartier qui ont tant besoin à ce que leur environnement social, et des affaires reprenne de son dynamisme de naguère, où il faisait bon vivre à Hussein Dey. Le candidat du FLN, tête de liste compte bien avec son staff remplir convenablement sa mission durant les cinq prochaines années. Contacté par La Nouvelle République dans sa permanence rue de Tripoli en compagnie d'autres candidats pour la prochaine mandature, et en présence de ses sympathisants, M. Ben Aïda Abdelkader a bien voulu nous livrer lors d'un bref entretien ses points de vue sur ce qu'il espère réaliser, s'il dispose de la confiance de la majorité de l'électorat de sa commune. La Nouvelle République : Voulez-vous s'il vous plait vous présenter ? Ben Aïda Abdelkader : M. Je m'appelle Ben Aïda Abdelkader, je suis candidat du parti politique FLN et tête de liste de la commune d'Hussein Dey. Pouvez-vous nous dire ce que contient votre programme électoral concernant les cinq prochaines années ? Pour ce qui est du prochain mandat nous appliquerons le programme du parti qui englobe les 48 wilayas, mais il reste entendu que chaque commune aura ses spécificités. Pour Hussein Dey, nous nous baserons sur le développement de proximité en ce qui concerne particulièrement les sports, la culture et les loisirs. En ce qui nous concerne, pour ne pas promettre aux citoyens des choses que nous ne pouvons pas réaliser, comme la construction de logements qui est une mission dévolue à la wilaya d'Alger, nous nous limiterons aux possibilités existantes, vous savez que notre commune ne dispose pas de terrains constructifs. Nous nous baserons donc sur la construction de terrains de proximité dans le domaine sportif (si Dieu le veut). Nous lancerons le projet d'un stade omnisport doté d'une piscine et de salles pour l'exercice de différentes disciplines sportives. A cela, s'ajouteront des terrains de proximité pour les sports collectifs. Il n'est pas question de vendre des illusions aux habitants de notre commune, nous ne le ferons pas. On ne promettra pas de donner des logements ou des terrains à construire parce que nous ne les possédons pas. Vous savez que le peuple algérien subit une crise financière et économique et que le Trésor public a des difficultés à alimenter les budgets de fonctionnement des Collectivités locales. Comment comptez-vous faire pour réaliser vos nouveaux projets infrastructurels ? Où allez-vous trouver l'argent ? La crise est une crise nationale, elle ne se limite pas à la commune d'Hussein Dey. La crise est consécutive à l'effondrement du prix du pétrole. Dans ce contexte, nous évoluerons selon les disponibilités financière dont nous disposerons à l'APC. C'est pour ça que nous ne pourrons pas vendre des illusions. Il appartient aux personnes élues de surmonter les difficultés, car il va de leur responsabilité. Nous planifierons selon les disponibilités financières existantes. Certains projets seront financés par la wilaya, d'autres par la commune. Quant au pouvoir d'achat à maintenir en l'état ou à améliorer, il y a pour ce faire des spécialistes entrain d'étudier les voies et moyens de surmonter la crise que nous traversons. Des projets que nous avons programmés pour la commune ne demandent pas trop d'argent «incha Allah», nous arriverons à concrétiser nos objectifs. A combien s'élève le budget annuel ? Auparavant il était de 90 milliards, à présent je ne saurai vous le dire avec exactitude. L'APC d'Hussein Dey est considérée comme une APC riche au regard de ses revenus fiscaux ? Relativement, nous avons 6 ou 7 banques, mais leur direction générale est implantée ailleurs. L'abattoir auparavant renflouer les caisses de l'APC avec 3 milliards. Aujourd'hui, les données ont changé du fait que le statut des abattoirs a changé. Certes nous avons des rentrées d'argent meilleures que celles d'autres APC. Combien de partis politiques sont en compétition à Hussein Dey ? 8 partis politiques sont en lice. Le 23 novembre prochain, vous constaterez que la liste FLN sortira vainqueur avec une confortable majorité afin que nous puissions mettre en œuvre notre programme électoral. Le président de l'APC de la dernière mandature était-il FLN ? Non. Le RND avait 5 sièges sur 19 sièges que compte l'Assemblée populaire d‘Hussein Dey. Si le RND a eu la présidence, cela est dû à la défection d'un élu FLN qui a donné sa voix au RND, ce genre de mésaventure ne risque pas de se reproduire étant donné que la loi de 2012 a changé. A présent, c'est la formation qui obtient la majorité du corps électoral qui est désignée pour assurer la présidence de l'assemblée et pour nommer les membres de l'exécutif. Donc, la présidence reviendra à celui qui aura dans le décompte final le plus de voix. La présidence bénéficiera à la majorité même s'il y a la différence d'une seule voix. Il appartiendra au nouveau président de l'APC de faire des alliances si nécessaire avec les autres partis pour la désignation des présidents de commission et des cinq membres permanent de l'exécutif. Ainsi, il est délégué. Le code communal permet de faire des recettes en dehors des budgets allouées par l'Etat. Comment comptez-vous améliorer les rentrées fiscales pour l'encouragement de la création des PME - PMI dans la commune ? Il est vrai que le budget ne suffit pas. Nous avons des projets favorisant l'essor économique de la commune. Actuellement, nous avons enregistré l'ouverture de plusieurs hôtels, ce qui va soulager en terme de recettes les caisses de la commune, mais cela ne suffit pas. Nous ferons en sorte à dynamiser les activités commerciales, mais ce sera dur dans un territoire communal exigüe, qui est en plus étranglé par le passage du métro qui traverse la rue principale de la commune. La plupart des commerces qui étaient implantés dans cette rue ont déménagé vers d'autres communes environnantes, notamment vers Kouba. Merci de votre collaboration