Cette belle bande située en mer bleu et forêt verte admise pour y devenir une zone d'expansion touristique, a été au centre de convoitise par des aventuriers pour des exploitations saisonnières, mais qui souvent débordent de leurs cadres. Les citoyens ont toujours été là pour la maintenir en son état original. Les citoyens de trois communes du Sahel Aokas, Souk el Ténine, Melbou, ont organisé en ce début de semaine une marche pacifique à Souk el Ténine. Une marche d'un peu plus de cinq kilomètres pour dénoncer ce qu'ils désignent par le massacre de la bande boisée situé le long du littoral jouxtant les trois localités balnéaires. Un espace enchanteur située sur tout le long du littoral ouest en bordure de la route nationale n° 9, jusque là exploité en camps de toiles. Attribué à des investisseurs dans l'hôtellerie dans le cadre du calpiref, ces derniers objectent de réaliser des hôtels haut standing, mais que ces citoyens accusent seraient davantage des lieux de débauches, sans plus. Sur un autre volet la foule en colère révoque la procédure d'attribution jugée illégale dont ne bénéficierait aucun citoyen de ces localités. La longue procession s'est arrêtée au niveau de la plage Lotta, face à un hôtel « classé » pour y être un moment pour ces citoyens de crier fort leur irritation contre ces projets qu'ils jugent inadéquats à leurs coutumes et portraient un coup à leurs mœurs. Un moment aussi pour interpeller les hautes autorités et les inviter a arrêter ce qu'ils qualifie de menace à leur bien être et à celui de cette bande boisée. Une bande où par un passé récent nombreux camps de toiles ont été délocalisés et certaines constructions en durs détruites, mais qui reste un Eldorado et un lieu très indiqué pour sa transformation en zone touristique. On se demanderait du reste ou est passé le plan de réalisation de la ZET d'Agrioun établi en cette bande et devant occuper quelques 93 hectares oubliés depuis ? Les citoyens du Sahel fidèles à leurs traditions ont décidé en optant pour cette action pacifique se disent décidés à la maintenir en son état, à aller plus loin, pour ne pas permettre la réalisation à ce genre d'établissement qui saliraient cette régions connue pour son caractère conservateur, insiste t-on. Une bande qui pour l'heure est l'emplacement d'une décharge sauvage qui le terni par le dégagement en permanence d'odeurs nauséabondes et de fumées toxiques, empoisonnant la vie aux riverains et aux passants vers les hauts plateaux et inversement. Cela est une toute autre question pour l'heure, bien inscrite à l'ordre des nouveaux élus de la métropole et ville du requin qui mérite sa délocalisation au plus vite.
