On ne sait pas si préalablement à sa déclaration à la radio « Shems FM » au titre de démenti des informations publiées par un journal algérien sur le mauvais accueil réservé aux algériens, Rym Ben Fadhel, la secrétaire générale de la FTH s'est d'abord inquiétée de l'accueil réservé en Tunisie aux touristes Algériens ? Et pourtant, cet accueil a été non seulement dénoncé par Saïd Boukhrif, le président du Syndicat algérien des agences de voyage (PSAAV), mais aussi par la majorité des Algériens. Particulièrement ceux qui y ont séjourné l'espace de quelques jours. C'est certainement la raison pour laquelle, Saïd Boukhrif n'a pas donné suite à la demande de son homologue tunisienne d'émettre un démenti. Ce mauvais accueil a dissuadé de nombreux touristes algériens à se rendre chez nos voisins. Au poste frontalier de Oum Tebboul où nous nous sommes rendus, toujours saturés en termes d'entrées et de sorties des algériens du territoire national, les acteurs de ce poste frontalier activaient loin de toute pression. Pour preuve, le vide total qui caractérise durant cette période de congé et de vacances, les guichets des douanes et de la police des deux pays. Cette situation trouve sa justification dans les témoignages de nombreux algériens de retour de Tunisie. «Je regrette d'avoir choisi passer mon congé en Tunisie. C'est comme si le terrorisme qui y a sévit a endurci les mentalités et les cœurs des tunisiens» dira Mourad Sari un jeune ingénieurest revenu au pays pour dira t-il ne plus avoir à jouer le rôle du dindon d'une farce. C'est aussi le témoignage de Seghir Rahim. Il s'agit d'un père de famille de Constantine qui, avec son épouse et ses deux enfants désiraient séjourner quelques jours à Tunis. «A mon arrivée devant l'hôtel, je n'avais qu'une idée prendre une douche et dormir. Le prix de la nuitée a découragé beaucoup d'algériens qui ont décidé de revenir au pays». A t-il indiqué C'est dire que la demande de démenti auquel a appelé Rym Ben Fadhel la secrétaire générale de la FTH est très mal à propos. C'est que tous les hôtels paraissaient s'être donné le mot pour doubler le prix de la nuitée à des algériens indésirables. La même secrétaire général de la FTH Rym Ben Fadhel a affirmé que les prémices d'une bonne saison estivale ont été détectées. Elle a estimé que le nombre de touristes algériens est prometteur en révélant que jusqu'au 20 juin 2018, près de 850.000 d'entre-eux ont passé des vacances en Tunisie. «Mais seulement un Algérien sur trois algériens opte pour un hôtel» a-t-elle regretté en précisant que les autres préfèrent s'héberger chez des amis ou louer des logements privés ». Il y a également la perfidie des agents de police. Ils ne s'intéressent qu'aux véhicules algériens pour utiliser leurs sabots. «Même entre deux véhicules tunisiens ou étrangers, seul celui de l'algérien est immobilisé au moyen du sabot. De son côté, contactée via les réseaux sociaux, Amira Slim la députée algérienne chargée des algériens résidents en Afrique et Moyen-Orient a affirmé n'avoir reçu aucune plainte de touristes algériens. «C'est totalement faux» a-t-elle souligné en affirmant que les autorités et les responsables du tourisme en Tunisie traitent convenablement les Algériens, à l'instar de tous les autres touristes venant du monde entier. Il est dit aussi que ce n'est pas la première fois que «l'arrivée des Algériens en Tunisie» est liée à toutes sortes de rumeurs. En effet, il y a à peine un mois, la chaîne de télévision algérienne Al Nahar avait rapporté la mise en place d'une nouvelle taxe de 200 dinars tunisiens (soit 14.000 dinars algériens). Celle-ci toucherait les poids lourds algériens aux passages frontaliers entre les deux pays. Une information qui a été rapidement démentie par la Direction Générale des Douanes tunisiennes. Cette dernière a affirmé que les touristes algériens ne seront soumis à aucune nouvelle taxe lors du passage des frontières terrestres avec la Tunisie. Oui mais, il y a les déclarations des uns et des autres témoins. Ce sont des jeunes et des pères de familles qui se présentent ç visage découvert aux différents titres de la presse écrite en Algérie et sur les ondes des différentes radios et des chaines de télévision pour témoigner des dépassements dont ils ont été victimes en Tunisie. Et dire que jusqu'au 20 juin 2018, durant toute la période de doute quant à l'arrivée des touristes européens, ils étaient près de 850.000 Algériens à avoir passé des vacances en Tunisie.