Rien ne nait du néant, tout n'est que questions d'initiatives et d'hommes, pour mener de simples entreprises vers de grands devenirs et des utilités convergentes La Chambre de l'artisanat de Béjaïa a fait un bond qui lui a permis de sortir de sa gestion traditionnelle et entrer de plain pied dans l'excellence et ainsi produire et de ses rentes se suffire désormais à la couverture de ses charges. Ce bel acte de gestion est l'œuvre de son nouveau directeur M. Ramdani qui en un laps de temps si court a su insuffler une nouvelle dynamique de relance à la chambre et l'éloigner de sa gestion administrée. Il a su redonner à cet espace qui s'invite habituellement aux circonstances, un élan animé au quotidien. L'aménagement de l'espace bien que réduit de la cité Rabéa en une «école» qui forme l'élite est doublement profitable, car en plus d'être ce lieu de savoir et de perfectionnement des métiers, il est aussi un centre de reconnaissance pour tous les débouchés de l'artisanat et les métiers anciens et nouveaux. «Elite formation» ne peut être un supplément de la formation professionnelle, c'est davantage une école d'un nouveau genre. Elle «forme» et perfectionne dans toutes les branches de la vie professionnelle active et pour tous les âges, mais c'est davantage cette école d'élite qui identifie et sanctionne tous les métiers dans toutes les d'activités pour les ragaillardir et en attester ce cycle par une attestation de qualification. 15 640 inscrits, dont 458 pour le semestre écoulé et 331 en vue de qualifications, 26 cycles de formations et 18 spécialisations ont été lancées depuis le début de l'année en cours avec 323 participants à chacun des cycles. Une convention est en cours avec l'APC de Béjaïa pour 18 cycles qui prennent en charge 225 stagiaires. Formations qui touchent essentiellement les métiers de la céramique, la vannerie, la maçonnerie… Mais également les métiers du placo-plâtre, l'accueil et l'orientation… C'est dire que l'école touche également aux secteurs de la mode de la santé de l'hygiène, de la haute coiffure, la gestion et le management… Elle envisage de susciter d'autres conventionnements avec les autres collectivités. Ceci dit la chambre reste attaché à ses activités artisanales et ses foires et salon qu'elle organise régulièrement comme celui de la brise de mer animé tout l'été ou celui du sahel. Le 15ème carrefour de l'artisanat qui a réuni plus de 140 exposants qui s'est déroulé du 8 au 30 août est un exemple frappant de fidélité à l'artisanat et un véritable rapprochement de la diversité des métiers ancestraux que comptent les fins fonds de l'Algérie profonde. Une dynamique disions nous qui doit être maintenue et élargie au nouveau siège de Sidi Ali Labhar dont les activités doivent être relancés et maintenues régulièrement pour en faire de ce centre un lieu d'une activité permanente et pourquoi pas un marché attitré des produits de l'artisanat. Tout le bien être des artisans et des citoyens en sont là, a forte raison de sa proximité avec l'aéroport et de ce grand quartier populaire.