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Doit-on la confier aux étrangers ?
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 10 - 2018

Une déclaration osée de Kheireddine Zetchi, le président de la Fédération algérienne de football. Confier la formation de nos jeunes à des formateurs étrangers. Est-ce la solution préférée du président ?
Mais au fait, comment se fera cette formation de nos futures joueurs ? Y aura-t-il des exigences ? Le niveau scolaire fera-t-il partie des conditions ? Quel sera le niveau exigé pour s'engager dans la formation ? Le formateur étranger espagnol saura-t-il piloter la formation avec une diction juste compréhensible ? L'autre façade de cette initiative de la FAF repose sur d'autres questions que personne n'ose poser. Avons-nous des formateurs en Algérie ? Ne sont-ils pas aptes à assurer la formation des jeunes ? «Faut-il s'étonner si demain notre football passe entre les mains des professionnels étrangers ?» C'est la question posée par Ali Bencheikh dans l'émission de la chaîne «El Heddaf». «Nous devons savoir qu'aujourd'hui il y a des modèles de formation qui ont fait leur preuve ailleurs, je cite notamment l'école française, allemande, espagnole, argentine et brésilienne.
A travers les quatre centres qui seront construits, nous allons diversifier les formateurs et ne pas compter uniquement sur des Espagnols», déclarait récemment Zetchi. Peut-être qu'il aurait été plus juste si Zetchi disait «nous allons diversifier les formateurs et ne pas compter uniquement sur des... nationaux (ndlr)» assurant que faute d'encadreurs compétents sur le plan local, il sera fait appel à des experts espagnols. Le débat est lancé sur cette question. La perche est tendue par les internationaux footballeurs qui font grise mine. Ils se disent être sous-estimés. La JSK ferait exception en faisant confiance à des nationaux. En matière d'assimilation, la scolarité des joueurs, leur niveau fait aussi l'objet de débat.
En France, les joueurs avaient besoin d'une scolarité afin de préparer l'après football. Le serait-il chez nous demain sachant qu'aujourd'hui, ce n'est pas tout le monde qui a son bac encore moins un niveau scolaire correct ? En France, sur les 736 joueurs ayant participé à la Coupe du monde de football 2018, 52 sont nés et ont été formés en France. «Sur les 52 joueurs nés en France et ayant été sélectionnés pour l'édition russe de la Coupe du monde, moins de la moitié joue pour l'équipe de France. Vingt-neuf d'entre eux jouent pour des sélections étrangères (neuf pour la Tunisie, huit pour le Maroc, huit pour le Sénégal, trois pour le Portugal, un pour l'Argentine). Un nombre qui a constamment crû depuis qu'une réforme de la Fédération internationale de football (FIFA) en 2003 a assoupli les règles de la participation aux sélections nationales pour les joueurs binationaux (source : Monde.FR).
Un nombre record qui s'explique par la qualité du système de formation français. Nous avons pris des exemples que voici. Antoine Griezmann : «Celui qui a été recruté à l'âge de 14 ans par le club espagnol de la Real Sociedad alors que personne ne voulait de lui en France n'a pas eu son bac. Parti s'installer dans le pays de Salvatore d'Ali à son adolescence, il continue malgré tout sa scolarité dans un établissement de la ville de Bayonne avant d'arrêter ses études, la faute à un planning plus que rempli par les entraînements et les affrontements sportifs du week-end. Ou encore Kylian Mbappé : à seulement 16 ans et 11 mois, le prodige parisien disputait déjà son premier match en professionnel, avec l'AS Monaco contre Caen. Il signait quelque mois plus tard son premier contrat pro.
Un début de carrière très précoce qui ne l'a pas empêché d'obtenir son bac STMG. «J'avais besoin de ce diplôme pour mes projets d'après-carrière, dont celui de devenir entraîneur», expliquait-il au Parisien en 2017. La tête sur les épaules. Il y a aussi Nabil Fékir : à Lyon, il est rapidement devenu le chouchou du public. Né dans cette même ville, le maître à jouer rhodanien a passé toute sa jeunesse à Villeurbanne. Très tôt, il décide de laisser de côté ses études pour se consacrer au football. Après un passage à l'AS Tonkin Villeurballe, au FC Vaulx et au Caluire SC, il atterrit à l'OL à l'âge de 13 ans. Il débute en professionnel en 2013 lors d'un match de barrage de Ligue des champions opposant Lyon à la Real Soceidad.
Enfin un autre cas, celui de Paul Pogba, l'autoproclamée «pioche» n'a pas eu le temps de reproduire sur une feuille d'examen les prouesses dont il est capable de faire sur un terrain de football. Recruté par Manchester United alors qu'il n'a que 16 ans, le milieu passé par la Juventus met très tôt l'école de côté et ne passe pas son bac. Benjamin Mendy : le défenseur de Manchester City, qui revient tout juste d'une longue blessure, a arrêté ses études à la fin du collège, sans valider de diplôme, donc.
«Aujourd'hui, quand je croise des parents qui me disent : «Peux-tu expliquer aux enfants que l'école c'est important», je le fais parce que c'est la vérité. J'étais un bon élève mais je n'ai pas travaillé. Sérieux, je n'étais pas un cancre non plus. C'est juste que je ne faisais pas le nécessaire pour aller loin dans les études. Je faisais le minimum et encore. Si je peux donner des conseils à certains jeunes : il ne faut pas lâcher les cours, c'est super important. On ne peut pas tous devenir footballeur.» Un débat qui ne fait que commencer.


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