Le calme est revenu dans la ville de Tébessa après les troubles à l'ordre qui ont éclaté après la mort d'un jeune par balles. La commission d'enquête dépêchée par la direction générale de la sureté nationale (DGSN), poursuit ses investigations afin de mettre la lumière sur ce drame. En effet, comme nous l'avons donné dans notre précédente édition, une commission d'enquête émanant de l'Inspection régionale de Constantine est à pied d'œuvre. Les membres de cette commission se sont rendus au domicile du jeune décédé en compagnie du chef de la sureté de wilaya, la chef de service de la communication et des relations publique et de plusieurs cadres et officiers. Sur place, les membres de la délégation conduite par l'Inspecteur général de la Sûreté nationale a présenté les condoléances à la famille de la victime. Nous avons appris que les membres du jeune décédé ont lancé un appel au calme. La famille du jeune ont indiqué qu'ils font entièrement confiance à la justice du pays souhaitant que toute la lumière soit faite sur cette affaire et à donner à chacun ses droits. Les appels au calme de la famille du jeune tué par balles ont trouvé échos, aucun incident n'ayant été enregistré pour l'instant. Les mauvaises conditions climatiques et les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville de Tébessa ont également contribué à l'apaisement. Cependant, le nombre des blessés dans les rangs des forces de l'ordre a été confirmé. Il s'agit de 3 policiers qui ont été touchés lors des échauffourées qui avaient éclaté après la mort du jeune de 30 ans. A ce sujet, une source autorisée a tenu à démentir les informations faisant état de deux policiers gravement blessés. «Nous tenons à apporter des précisions au sujet des blessés dans les rangs des policiers. Seuls deux agents ont été touchés à la main et aux doigts. Par ailleurs, les circonstances de la mort du jeune de 30 ans ne sont pas élucidées. Selon des sources qui restent à confirmer, le jeune a reçu deux balles dont l'une au niveau de la tête. Nous n'avons pas réussi également à vérifier si toutefois des agents de police ont été suspendus. Nous avons posé la question aux fonctionnaires de la Sûreté de wilaya, mais en vain. «Nous n'avons rien à déclarer à ce sujet tant que l'enquête est en cours». Telle est la réponse de nos interlocuteurs.