Pour Mouloud Iboud (JSK) «le tirage au sort ? Pouvions-nous choisir notre adversaire ? Que non. Alors disons que l'équipe que nous affronterons est pour nous la meilleure, donc nous la considérons comme telle, nous jouerons comme nous savons jouer, nous n'irons pas jusqu'à puiser une technique nouvelle, nous jouerons comme nous savons le faire, chez nous, il n'existe pas de meilleures ou pires, nous avons tous les mêmes chances. Ensuite, toutes les équipes se valent sur le terrain, il y a des stratégies qui peuvent surprendre la meilleure équipe, notamment en Coupe d'Algérie, où l'élimination est directe. Ce que je voudrai vous dire, notre souci immédiat est de faire vivre notre football, lui donner son sens, son beau spectacle, montrer que nous maîtrisons parfaitement sa mécanique, faire sentir à tous que nous avons sur les épaules l'avenir de notre football national». Voilà bien un message qui reste fidèle à la ligne de conduite de ce club qui vient de s'engager à payer les deux milliards et demi que lui doivent les cinq joueurs en l'occurrence : Yettou, Redouani, Djerrar et Asselah, ce qui permettra à la JSK d'éviter l'interdiction de recruter. Pour Mellal, «nous avons le temps jusqu'au 15 janvier, lorsqu'il s'agit de respecter les lois, on les respecte, cela fait partie de la culture de la JSK. Vous n'entendrez personne dire que nous avons violé la règlementation. Sachez aussi que pour ce qui est du recrutement, le club ne s'inquiète pas et je rassure les supporters. Nous construisons notre nid sur des bases solides, qui ne sont pas folkloriques. Le football, ce n'est pas du faux spectacle, chaque joueur, dirigeant de ce monde sportif devra avoir sur ses épaules le devenir de cette discipline, nous sommes tous responsables et nous continuerons à veiller à ce que le règlement soit respecté à la lettre afin que notre football se développe dans la transparence et que les résultats ne peuvent que refléter le niveau de ce sport. Chez nous, notre objectif outre la formation, c'est aussi d'en faire un joueur complet, intelligent, qui sent le jeu sans être forcément un monstre athlétique. Vous savez, ailleurs : «On ne demande pas aux jeunes joueurs de gagner, mais d'apprendre, quitte à perdre lourdement des matches dans les tournois». La formation et la discipline sont pour nous nos chevaux de bataille, chaque joueur est un maillon de cette dernière, que ce soit sur le terrain du 1er-Novembre, ou hors de Tizi-Ouzou, le respect de l'un vers l'autre sera notre leitmotiv. Chaque supporter est une référence de notre club». Une rapide lecture des articles de presse consacrés aux préparatifs de la seconde mi-temps de la saison, tous les présidents des clubs attestent que les regroupements se sont déroulés dans d'excellentes conditions et que la préparation s'est déroulée dans une parfaite ambiance qui semble faire réinventer le football. Chez les équipes, on notera qu'il y a de la résilience, de l'ambition, de la volonté, de la promesse, et surtout de la capacité à se refaire une autre image sur les terrains. La reprise devra donc être totalement différente pour tous les clubs. Reste une question très sensible, celle de la formation et de la sensibilisation des joueurs sur le besoin de lire et de comprendre le règlement du football, ceci afin d'éviter les provocations qui se manifestent sur le terrain et dont leurs répercutions donnent lieu à des violences. Les joueurs devraient reprendre du terrain avec des notions qui leur permettraient de se respecter sur le rectangle, durant les 90' de jeu. Avoir cette force mentale, cette capacité à rester concentré, précis, exigeant à résister au découragement, à la résignation, aux bévues des siens et à la domination des autres. C'est tout un répertoire qui s'ouvre devant les joueurs qui auront à fournir une autre production pour repositionner le football sur sa meilleure échelle.