Il y aura une autre CAN après celle de 2019. Elle aura lieu avec la même désorganisation ou peut-être meilleure que celle qui sera jouée en juin ? Les interrogations se bousculent et intéressent pas mal de nations pour diverses raisons. Certainement pour mesurer la place qu'elles occupent sur le concert des nations africaines. Tout cela au nez et à la barbe de la CAF qui s'y plaît et peut-être même trouverait son compte dans cette bataille. Les autres nations tels des étudiants dans un amphithéâtre attendent les dernières décisions qui s'afficheront lorsqu'on décidera de mettre fin à ce jeu le 9 janvier. Ou allons-nous jouer ? se demandait un sélectionneur d'une équipe africaine. Lorsque le 14 décembre à minuit l'appel à candidature pour remplacer le Cameroun est achevé. L'Egypte se dit être prête, tout comme l'Afrique du Sud. Le Maroc s'est retiré pour n'avoir jamais déposé sa candidature. Mais, après avoir laissé le temps de prendre la température du climat qui sévit autour de cette CAN, discrètement, le Royaume se prépare, il en train de mettre à neuf ses grands stades, il y a même des fermetures pour travaux et pour plusieurs mois, ce qui sème le doute dans beaucoup d'esprits. Tout cela au moment où la CAF confirme que le Cameroun abritera celle de 2021. On ne fait pas attention à ce qui se raconte ça et là. Mais tout indique qu'avant la fin de cette année, sa candidature serait annoncée. Le Royaume veut sa CAN et ce sera une nouvelle annonce qui va pousser les candidats vers l'espace du doute. On y est. Faites vos jeux rien ne va plus. La CAN finira bien un jour par avoir sa «Canne» au regard de sa non stabilité mais ce dossier de l'organisation risquerait un jour de ne plus pouvoir gagner en altitude ce qu'il a perdu en efficacité. Non parce qu'il est souvent confronté à des défaites dans son organisation, mais parce qu'on a inventé une concurrence entre les nations qui aiment justement ce jeu et à travers ce jeu gagner du temps qu'il crée pour ‘‘x'' raison. Ce qui est hélas souvent un essai glissé dans un récit, une méditation déguisée en confidence. C'est depuis le 30 novembre 2018 lors du retrait de l'organisation de cette CAN au Cameroun qu'il ne faut jurer de rien avant le 9 janvier, date de la désignation du pays choisi. Le Maroc, longtemps favori pour reprendre le flambeau avant d'annoncer qu'il n'était pas intéressé, peut nous réserver un nouveau coup de théâtre. Il est remarqué, souligne un confrère que «le Royaume chérifien interpelle aujourd'hui avec la fermeture annoncée de quelques grands stades dans le pays. Dans le Sud du Maroc, la société en charge de la gestion des stades a décidé de fermer celui d'Agadir pour environ un mois. Les travaux devront se concentrer essentiellement sur la pelouse. A Fez, dans le nord-est, les travaux devront durer quatre mois et il s'agit d'aménager en gazon naturel la pelouse du terrain principal ainsi que les deux annexes. L'ensemble sportif Mohamed V à Casablanca, qui a abrité les matches d'ouverture et la finale du Chan-2018, serait également fermé sans aucune précision sur la date de réouverture. C'est le même constat pour le stade de Marrakech où se sont déroulés des matches du Mondial des clubs en 2013 et 2014.» Quatre stades sont donc concernés et on parle également de celui de Tanger qui a accueilli le trophée des champions de France en 2017 et la Supercoupe d'Espagne l'été dernier. Certains observateurs pensent qu'il n'y a pas de fumée sans feu et le Maroc se prépare au cas où la CAF aurait besoin de lui pour accueillir la CAN-2019. Mais ses voisins se frottent la main et souhaiteraient que la CAN soit une formidable bouffée d'oxygène. Alors Dans cette avalanche d'infirmations, il va falloir vite utiliser un tamis de qualité qui finirait par retenir que la bonne information avant le 9 janvier 2019.