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L'Algérie a toujours mis en garde contre le caractère transfrontalier de la menace
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 12 - 2018

Le monde a compris (trop tard) que l'Algérie avait toutes les raisons de mettre en garde la communauté internationale contre un fléau très dangereux et qui n'a pas de frontière. Il s'agit d'une forme d'insécurité extrême dite «terrorisme» dont l'Algérie a été la première victime et qu'elle a combattue et vaincue toute seule.
En effet, la date du 24 décembre nous fait rappeler la prise d'otage de l'avion de la compagnie «Air France» par un groupe de «Djihadiste» en 1994. Le commandant de bord, le personnel navigant et les passagers de l'avion de cette compagnie qui s'apprêtait à décoller vers Paris ont été pris en otage. Les quatre terroristes appartenaient à l'organisation criminelle du groupe islamique armé (GIA). Ce mouvement comme fut beaucoup d'autres à savoir (AIS, GSPC, FIDA étaient les bras armés dont le Front Islamique du salut (FIS) assurait la couverture politique. La prise d'otage de cet avion du vol Air France 8969 (AF8969, AFR8969), vol reliant Alger à Paris. Les quatre terroristes ont été identifiés et les autorités algériennes ont tout fait pour tenter de négocier avec les preneurs d'otage de se rendre afin d'éviter un bain de sang.
Les quatre hommes font tomber rapidement les masques et prennent le contrôle de l'avion, déclarant être des «Djihadistes» brandissant des armes et des explosifs. Ils exigent des femmes de se voiler et de ne pas s'asseoir à côté des hommes. Les terroristes réclament de décoller pour Paris afin de s'y exprimer lors d'une conférence de presse. Les autorités algériennes commencent les négociations, alors que des éléments du groupement d'intervention spécial étaient prêt à intervenir. La revendication des «Djihadistes» tombe, ils exigent la libération de deux émirs du front islamique du salut à savoir : Abassi Madani et Ali Ben Hadj. Devant le refus des autorités algériennes, les preneurs d'otage exécutent plusieurs passagers algériens, français. Les autorités françaises et algériennes se concertent sur la suite à donner à cet événement.
Il serait préférable de laisser décoller l'avion a estimé Paris. L'Algérie qui a toujours refusé d'abdiquer au chantage des terroristes, a refusé de laisser partir l'avion avec les otages. Les terroristes ont menacé d'exécuter les otages si l'autorisation à décoller n'est pas donnée. Les autorités françaises ont demandé a leurs homologues algériens de laisser intervenir les éléments du (GIGN) à Alger. Cette demande a été refusée, l'Algérie ne veut pas d'ingérence étrangère sur son sol. Le Premier ministre français aurait indiqué à son homologue algérien que l'Algérie serait officiellement tenue pour responsable du sort des otages aux yeux de la communauté internationale. Soucieuse de la vie des otages et afin d'éviter un bain de sang et pour ne pas détériorer les relations avec la France, les autorités algériennes ont décidé de laisser décoller l'appareil vers Paris le 26 décembre 1994 à 2 heures du matin.
De l'autre côté de la frontière, la méthode permettant de libérer les otages et de ne pas laisser l'avion s'approcher de Paris a été déjà élaboré. Les forces de sécurité algériennes auraient informé leurs homologues français sur le plan du commando qui voulait faire écraser l'avion sur la tour Effel à Paris. L'objectif de ce groupe terroriste consiste à faire le maximum de victimes dans cet attentat terroriste. Le commandant de bord a reçu l'ordre d'avertir les preneurs d'otage que l'avion a gaspillé énormément de kérosène et qu'ils ne pourraient pas arriver à Paris. Le commando a accepté la proposition du commandant de bord qui a proposé de ravitailler l'avion a Marseille. C'est à l'aéroport de Marseille-Marignane que les éléments du GIGN ont donné l'assaut, libérant les otages et éliminant les quatre terroristes du GIA. Le détournement de l'avion par des terroristes n'a pas été le seul attentat.
L'Algérie a subi les affres du terrorisme durant toute une décennie et combattu ce fléau toute seule. Aucun pays du monde et même nos «Frères», nos voisins et nos amis ont tourné le dos à l'Algérie. Grâce aux forces de sécurité, l'Algérie a réussi à vaincre sur le terrain un terrorisme aveugle qui menace aujourd'hui le monde entier. Le prix de cette victoire a été payé très fort : plus de 200 mille Algériens ont été assassiné par la bête immonde. Ce «Monstre» qui a été vaincu en Algérie demeure toujours en vie, il peut faire encore des victimes à n'importe quel moment dans les quatre coins du monde. Son éradication définitive passe obligatoirement par l'anéantissement du fondamentalisme, anti-chambre du terrorisme. Malheureusement, cet état de fait n'est pas pour demain, la montée de l'intégrisme religieux est toujours en hausse et cet état de fait ne pourrait qu'être inquiétant.


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