L'application de la loi dans toute sa rigueur en matière de main- d'œuvre étranger a été au centre de la rencontre organisée lundi au siège de la Cnas de Blida, en présence de Mohamed Gacem et Boulares Mohamed, respectivement directeur de l'emploi et de la sécurité sociale et directeur de la Caisse de la sécurité sociale au niveau de la wilaya de Blida. Lors de cette rencontre, il a été souligné que le ministère de l'Emploi et de la Sécurité sociale a lancé une campagne d'information et de sensibilisation des entreprises nationales et étrangers visant à les encourager à déclarer leur personnel étranger. «On compte une main-d'œuvre étrangère estimé à 24 nationalités qui active en Algérie, venues des pays arabes, africains et asiatique, turc et chinoise qui détient le plus grand nombre de travailleurs. Lors d'un point de presse organisé conjointement par les deux responsables, il a été souligné que le nouveau plan d'action du ministère du Travail tient à sensibiliser les chefs d'entreprise de déclarer leurs travailleurs de nationalité étrangère dont le nombre a atteint les 1 400 employés à travers la wilaya de Blida. Selon les deux responsables, cette non-déclaration constitue un manque à gagner pour la CNAS mais surtout pour la CNR. Tout en soulignant la parfaite compréhension des chefs d'entreprise contactés, M. Boulares a insisté auprès de ces derniers sur la date du 3 février prochain qui est la date butoir pour la fin de la campagne de sensibilisation qui a débuté le 6 janvier, tout en précisant que les retardataires seront contraints de payer des pénalités. Il a expliqué aussi que cette campagne n'est pas répressive, elle a pour objectif de sensibiliser et informer les chefs d'entreprise sur les avantages qu'ils peuvent avoir en déclarant leur personnel. Mais cela ne veut pas dire qu'il faut transgresser la loi de la République. Il est beaucoup plus avantageux aux employeurs de déclarer leur employés, fait remarquer le directeur de la CNAS. «La loi de 2017 prévoit une amande entre 500 000 DA et un million de DA pour celui qui transgresse la loi», ajoutant «aujourd'hui, un responsable d'une entreprise doit réfléchir deux fois avant de banaliser la loi». Pour sa part, Mohamed Gacem, fraîchement installé à la tête de la direction de l'emploi de la wilaya de Blida, explique que 60% des opérateurs économique contactés par ses services ont été réceptifs est disposer à respecter la loi sur du travail en Algérie. Notre objectif est de sensibiliser les agriculteurs, les artisans et ceux qui activent dans l'informel de cotiser à la CNAS et la CNR afin qu'ils doivent avoir la carte Chifa et une pension de retraite.