Le collectif des résidents de la cité résidentielle des Castors interpelle les autorités locales et les élus sur situation à laquelle est arrivé leur environnement immédiat et notamment la rue du même nom et menant vers Sidi M'Hamed Benaouda. C'est vers les responsables du Secteur 5, service en charge de cette zone d'habitation que les résidents se tournent pour les dangers qu'ils encourent en raison de la menace qui pèse sur la santé du fait du « comportement irresponsable des services de ramassage des déchets. La situation, relèvent les protestataires, dure depuis deux ans. Et d'expliquer que la collecte des déchets ménagers (vidange des bacs métalliques) ne suffit pas. Les services de la voirie qui dépendent de ce secteur administratif ont abandonné cette rue. La situation se complique davantage d'autant plus que les citoyens peu scrupuleux viennent de toute la zone Est et de la Coline de Menaouer, et vident des décombres et autres déchets lourds. Ces décombres, s'entassent devant l'entrée de notre cité et débordent sur la voie publique. Certains délinquants y mettent le feu, sans se soucier des fumées et des émanations dangereuses pour la santé publique de matières plastiques brûlées et des risques d'incendie. Ces déchets et décombres s'accumulent en cet espace qui s'érige en lieu de décharge. Durant l'été 2018, expliquent les protestataires, la réaction louable des résidents de la cité a atténué provisoirement ce phénomène en installant une clôture et en nettoyant le canal. Les bacs ont été déplacés et le canal (oued Mina) a été nettoyé. La propreté a repris droit de cité le temps d'une saison. D'aucuns, déplorent- ils, n'ignorent pas que la dite rue est délaissée au profit des « voies express ». Les services de la voirie évitent le ramassage et la manipulation des décombres et ordures. Les résidents disent avoir porté le problème à la connaissance des services du secteur 5. En vain, les agents de la voirie et leurs chefs restent insensibles à notre situation, qui ne cesse de s'aggraver. «Cette bordure réservée au passage piéton, est mitoyenne au collège, et faisant face à la cité résidentielle susmentionnée, longe des commerces et magasins, déplorent ainsi les résidents dont le vœu est que les autorités prennent en charge cette situation en apportant les réponses adéquates.»