Contrairement aux partis de l'alliance présidentielle d'hier qui se sont dissimilés depuis le 22 février dernier, le jeune parti le front El Moustakbal a investi le terrain témouchentois en profitant de la révolte des jeunes en ce premier jour du printemps et à la veille du cinquième vendredi de la révolte des jeunes. En effet le président du groupe parlementaire de ce parti à l'aAsemblée populaire nationale(APN Hadj Belghouti accompagné du coordinateur régional ouest Dr Abderrahmane ont présidé, jeudi après midi, un meeting dans les locaux de cette formation politique à Ain Temouchent qui a vu une présence d'un nombre considérable de ses militants, des citoyens et des journalistes. Selon le responsable au sein de la wilaya Beliali Mohamed, cette rencontre en ce moment opportun constitue une halte historique pour ce parti qui est descendu à la base pour écouter les citoyens en général et les jeunes en particulier qui aspirent au changement positif et radical dans ce pays. Prenant la parole, l'hôte d'Aïn Témouchent Hadj Belghouti a expliqué le menu de sa visite politique dans cette ville. « El Moustakbal est un front prometteur. Il est descendu à la base pour écouter les militants et prendre en considération les revendications contenues dans la révolte dans les rues algréiennes. Solidaire au peuple qui a dit non à la corruption et les pratiques politiques fallacieuses. Le peuple est conscient, il sait comment militer pacifiquement pour la continuité de l'tat. Nous réclamons l'élection présidentielle et évitons les périodes de transitions qui n'apportent rien au peuple et compliquent la situation politique dans le pays comme celle de 1994. Le front El Moustakbal est pour le respect de la constitution. Ensuite le débat a été ouvert aux militants et a permis à un grand nombre de jeunes d'exprimer leurs idées et visions du paysage politiqué actuel et l'issue à l'éventuelle crise au-delà du 28 avril synonyme de fin du mandat du président de la république Abdelaziz Bouteflika. Faisant allusion aux députés d'un certain parti d'opposition, un militant cadre a posé une question dérangeante aux représentants du parti ; »Pourquoi les élus de notre parti à l'APN ne démissionnent pas de leurs postes car cette APN est une icône du système vomi par les révoltés et rejoignent le mouvement populaire dans rues».
