Pourquoi ne pas oser qualifier cette fin de saison de véritable entonnoir. La place du champion coûte déjà excessivement chère. Pour y arriver, on se bouscule, non seulement sur les terrains, mais également hors terrain. Toute l'attention est portée sur la suite, en somme comment négocier ce dernier virage. Le football, lui, espère que la partie sera sportive, très sportive même, parce que le plus important est de laisser une excellente signature qui fera bénéficier l'image du football par rapport aux mauvaises pratiques qui se tricotent ça et là. En attendant, quelques signes de tentatives de blocages s'illustrent et se muscles lors de quelques rencontres, l'arbitrage, ce sacré sifflet qui fait peur et qui retient toute l'attention des dirigeants qui s'interrogent sur la stratégie à respecter. Il faut préparer la rencontre en fonction de la technicité de l'adversaire ou de l'arbitre. Deux cibles importantes pour le club. Les joueurs, qui veulent la première place, sont perturbés, et une discussion franche avec eux, vous permet de déceler cette inquiétude «nous sommes prêts à tout donner pour finir parmi les trois premiers, mais comment y arriver ? Chaque week-end, nous constatons que la balle nous échappe par rapport à la peur qui nous enveloppe, on s'attend à n'importe quel moment de la partie à un coup de sifflet de l'arbitre qui casserait au grand jour la rencontre». Des déclarations de ce même calibre se bousculent et reviennent à chaque rencontre de football. Un constat qui n'est pas fortuit, il est dénoncé par un grand nombre de présidents de clubs et joueurs. La menace d'une fin pas correcte de cette saison se précise et risque de tout déballer et d'orienter les projecteurs sur les insuffisances de gestion des uns et des autres. Un autre scénario s'installe déjà et s'annonce sur un même climat : «Avec les quatre journées à disputer, il y a lieu de rappeler qu'il y a aussi trois matchs en retard, à savoir Paradou AC - NA Hussein-Dey, CR Belouizdad - CS Constantine et enfin l'USM Bel Abbès - la JS Saoura. Les résultats de ces rencontres risquent de tout chambouler, dans le haut comme en bas du tableau», fait remarquer à juste titre un confrère. Sur un autre front, il y a cette lutte sportive pour le maintien en Ligue 1. Les choses se grillent, à commencer par le NAHD qui plonge dans une crise jamais attendue par le monde sportif du NAHD. Que se passe-t-il au Milaha ? La dernière défaite face au CRB était la confirmation du malaise qui secoue ce club, qui avait tout démontré au début de saison. Le départ de Bilal Dziri a tout chamboulé. Aujourd'hui, à quelques bornes de l'arrivée, les fans crient au scandale et exigent du changement aux commandes, pas question d'accueillir la prochaine saison avec le même staff, et si possible changer de staff avant la fin de ce cycle 2018-2019. Un autre dossier occupe sa tranche de commentaire et suscite déjà une attention exceptionnelle. Pour les joueurs de la JSM Béjaïa, «la direction pense avoir trouvé l'art et la manière de booster ses acteurs sur le terrain, accorder des primes, une manière largement dénoncée par les experts qui trouvent que cette manière fait déplacer l'objectif à une prime pour laisser de côté ce logo et les couleurs du club». En effet, un barème est mis en place pour les prochaines échéances en Coupe d'Algérie. Face à l'ESS, les joueurs empocheront 70 millions de centimes chacun, alors qu'en cas de sacre final, les camarades de Niati percevront la somme de 120 millions de centimes pour chaque joueur.
