Revoilà l'anarchie au chef-lieu de daïra de Bordj-Ménaiel, une anarchie indescriptible qui règne depuis maintenant plusieurs mois, si ce n'est des années au niveau de la circulation automobile dans la ville de Bordj-Ménaiel. La question qui se pose est de savoir pourquoi dans une agglomération qui dépasse les 120.000 habitants, les services de sécurité sont la plupart du temps absents au niveau des endroits stratégiques? La ville est en proie depuis plusieurs années à un important trafic causant au quotidien des bouchons interminables. Ceci est la conséquence de l'augmentation sensible du parc roulant au niveau du chef-lieu de daïra. A cet état de fait est venu s'ajouter une gestion approximative, voire, chaotique du trafic routier. En effet, chaque jour, de grandes perturbations de circulation sont enregistrées au niveau des intersections de la ville de Bordj-Ménaiel. En plus de créer des bouchons monstres au niveau des plus importants boulevards du centre-ville et le manque de plaques signalétiques, et mêmes si elles existent, elles ne sont pas respectées par les conducteurs qui sont sujets à des télescopages entre véhicules et accrochages verbaux entre automobilistes sont monnaie courante. Il arrive parfois que des policiers de la voie interviennent pour mettre de l'ordre, mais leur présence n'est pas permanente. A l'intersection menant vers Bousbaa, Cap-Djinet et l'hopital, par exemple, les automobilistes n'en font qu'à leurs têtes, et chacun agit comme bon lui semble, provoquant du coup des situations inextricables, la situation se corse davantage aux heures de pointe où l'on voit arriver des centaines de véhicules aux entrées de la ville. «C'est désolant que d'assister à toute cette anarchie dans la circulation à certaines intersections au centre-ville. Chaque jour, les automobilistes vivent un calvaire à cause de cette gestion de la circulation. Les pouvoirs publics doivent donc revoir leur copie en songeant à des solutions à même de rétablir un peu d'ordre dans le trafic». Plusieurs opérations d'aménagement urbain seront effectuées prochainement à Bordj-Ménaiel, un montant de 558 milliards de centimes a été débloqué pour le projet d'aménagement du boulevard Colonel Amirouche de Bordj-Ménaiel, où il est fait mention que l'ancienne route de chemin de fer (qui n'existe plus actuellement), sera reconvertie en une double voie. Le projet a été approuvé par les autorités concernées lors d'une réunion d'arbitrage au niveau de la wilaya, et d'ailleurs, un bureau d'études a effectué son travail ; cependant, il faut mentionner que la localité de Bordj-Ménaiel avait déjà bénéficié d'un montant de 36 milliards pour l'aménagement urbain du centre-ville, mais les opérations entamées ont eu un goût d'inachevé. L'ex-wali, Mohamed Salamani avait pressé les responsables de l'entreprise en charge des travaux pour les achever avant la fin de l'année 2018, cependant, les efforts déployés et les budgets débloqués pour l'aménagement urbain des centres urbains se sont avérés insuffisants pour redorer le blason et donner du charme aux villes, il y a lieu de signaler que les travaux sont baclés, un véritable fiasco, on aménage sans prendre compte des systèmes de drainage des eaux et pluies et sans caniveaux, et sans parler de tricherie dans le goudronnage des routes. La preuve, il faut se rendre actuellement à travers les ruelles de Bordj Ménaiel où des travaux sont en train de s'effectuer par la pose des rigoles neuves, suite à un projet de wilaya mais où l'entreprise ne prend pas en considération la pose des avaloirs pour les eaux de pluies. Qui s'occupe du suivi ? Qui contrôle qui ? Personne. Alors ne venez pas vous plaindre lorsqu'une inondation se déclare. De toute manière, le séisme du 21 mai 2003 est toujours présent dans l'esprit des Ménaïlis.
