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Les Algériens se cherchent dans la rue
Publié dans La Nouvelle République le 14 - 06 - 2019

Les Algériens sont toujours à la recherche d'une une solution consensuelle pour sortir de la crise. En attendant cette issue, ils maintiennent la pression et investissent la rue pour le 17 ème vendredi consécutif. Même constat dans toutes les autres villes du pays.
Algeriens et Algériennes se concertent chaque vendredi pour réitérer leur engagement et attachement à l'unité nationale et l'édification d'un Etat de Droit. La mobilisation s'intensifie et accapare l'attention du monde entier. Chaque vendredi le regard et l'intérêt de l'opinion internationale sont rivés vers ce qui se passe dans ce pays, ébahi par leur sens de persévérance et surtout de leur pacifisme. L'Algérien les a habitué à un spectacle impressionnant chaque vendredi, depuis le 22 février dernier. Une journée qui se distingue des autres jours de la semaine. Aucune différence et sans complexes, hommes, femmes et enfants rejoignent la rue juste après la prière du vendredi. Ensembles, ils défient le pouvoir en place contre le déni, l'oubli et l'injustice dont ils étaient victimes depuis 2008. Se laissant emprisonner dans cercle vicieux, où règne l'indifférence totale. Soumis et discrédités, durant encore deux mandats, et ce, jusqu'à atteindre le 5 ème. Un mandat de trop qui a fait déborder la patience des Algériens qui se sont opposés fermement et ont décidé de récrire leur histoire. Pour ce nouveau vendredi de contestation populaire, les manifestants marchent pour s'en sortir et réaffirmer leur soif de justice, de liberté et surtout de décision qu'on leur a confisqué dès son jeune âge. Juste après l'indépendance , en 1962 jusqu'à ce jour. Après plus de 50 ans de soumission, lAlgérien se réveille et met de côté les discordes sociales pour combattre dans l'unité ses ennemis internes. Démanteler un système politique vil, au pouvoir machiavélique qui a enterré la démocratie et la liberté sous les décombres de la décennie noire, des événements du mois d'octobre 1988, et sous les cendres des martyrs. Il a fallu plus de 50 ans pour comprendre que l'Algérie a été spolié par ses détracteurs au nom du pétrodollars, sous un système capitaliste contrôlé et improvisé. Imposé par des imposteurs et usurpateurs du droit à la liberté et à la vie. Encore une autre sortie populaire criant à la victoire du peuple qui a mis au dépourvu les figures du pouvoir en place et a réhabiliter la machine judiciaire qui active sans arrêt depuis des semaines. Des symboles de la République de Bouteflika tombent et s'achemine vers la prison d'élection Harrach, tel souhaité par le peuple. Même donneurs d'ordres pour juger et écrouer les corrompus, ordonnent vraisemblablement de fermer tout accès menant vers Alger, la capital. Des boucliers de la gendarmerie implantés à chaque issues afin d'empêcher les manifestants à se rassembler. Le caractère pacifique de la marche semble importer peu. Même constat à l'intérieur de la capitale, le centre d'Alger est quadrillé de partout. Malgré ceci, les Algérois ont tenu leur promesse à l'instar de tous les Algériens à travers le territoire national. Le mouvement est intact. 12h00, les premiers groupes de manifestants se concentrent devant la Grande Poste , dans une ambiance bon enfant. Ils fêtaient l'incarcération de plusieurs personnalités politiques à la veille de l'événement. "Je suis ému, mais également convaincu que le chemin est encore long", commente Saad les dernières arrestations, dans la main une pot de yaourt et une cuillère. Il n'était pas le seul à saluer et fêter ces derniers événements. Certains d'autres semblent plus réservés et sceptiques, comme est le cas de Hariz, enseignant universitaire, fidèle au mouvement et également membre d'une association qui oeuvre au sein de la société civile pour développer une solution consensuelle à la crise. "Le temps presse. Nous devons agir vite sinon le pays risque d'aller vers la dérive. Juger les ennemis de la nation est bien, mais trouver des solutions communes à la crise est encore mieux", apostrophe Hariz. Son camarade l'applaudit. Un adepte du mouvement. "Il faut une issue démocratique, sinon le pays restera esclave de son passé ", a-t il enchaîné. Il s'arrête un moment. Prend sa gourde piur se désaltère. 14:44, une marée humaine s'empare comme à l'accoutumée du centre d'Alger. Ils affluent de partout. Plus de place où poser son pied, les marcheurs sillonnent chaque recoins, boulevard de la capitale. Des lieux emblématiques qui recèlent des histoires et des anecdotes. " Mon premier slogan scandé contre le pouvoir et le départ de Bédoui et Bensaleh, était ici, à la rue Charasse", indique Yara, mère de famille et résidente dans le quartier. Aujourd'hui , elle suit le cortège des manifestants partout. De la place Maurice Audin jusqu'à la place des Martyrs. Sous une chaleur caniculaire et un dispositif policier disproportionné, les manifestants entonnenent des chants en fanfares appelant à "construire une nouvelle république, civile et non militaire ". Les Algériens rejettent l'ingérence militaire dans les affaires politiques et insistent sur l'activation des articles 7 et 8 de la Constitution qui consacre le pouvoir au peuple. 16h28, la chaleur devient conviviale, les manifestants toujours de mise. Ils ciblent tous les résidus du pouvoirs qu'ils réclament à répondre de leur crime contre l'Algérie. Des slogans hostiles au pouvoir en place, au chef se corps d'armée, mais aussi aux médias. La lutte semble intacte, les manifestants réitèrent leur engagement jusqu'à satisfaire leurs revendicatoons.

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