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Qui expose le football aux conflits ?
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 09 - 2019

On a l'impression que ce sont les joueurs qui retiennent le mur du football au risque de s'écrouler. Ils tiennent le coup et pas question pour eux de faire un pas en arrière, ce qui ferait écraser tous leurs espoirs. Derrière ce mur, des dirigeants se débattent pour éviter le pire...
«Les clubs, nous disait un ex joueurs international, ne sont plus gérés comme par le passé pour le bien des équipes, mais en fonction des biens privés. On constate avec regret qu'un peu partout, il y a ceux qui décident de confier la gestion à ceux qui n'ont rien à voir avec ce sport et malheureusement sont prêts à leur obéir au doigt et à l'œil». Cette réaction s'enrichira par un autre avis, en l'occurrence «nos clubs, pas tous, sont manipulés par la puissance de l'argent et l'influence de quelques médias, et ces clubs deviennent une proie facile».
Et pourtant, le football ressemble à quelques principes d'une entreprise qui fonctionne pour produire le meilleur produits, un produit de qualité. Mais depuis l'ouverture de la chasse «à la meilleure image et donc au meilleur classement, il apparaîtrait dans cette partie d'échecs, qu'il y a ceux qui creusent, et creusent encore jusqu'à faire renverser la table des clubs qui souhaitent présenter à leur fans une recette différente de la dernières saison. On essayera par tous les moyens de déstabiliser le club qui fut, par le passé, qualifié de propriété privée mais les échecs causés par leur incompétence ne les dérangent pas pour autant (la JSK en est un cas d'exemple).
Sur les pas de cette nouvelle saison, la direction de la JSM Béjaïa a mis fin, vendredi à la mission du manager du club, Hakim Amaouche. Les supporters dénoncent et affichent, à la fois, une certaine façon de faire passer leurs idées, mais aussi parfois ce déficit de communication qui devient un outil provocateur lorsque leur club va mal.
Le football est tellement populaire qu'il mériterait d'être à la hauteur des ambitions des supporters, de ces fans qui continuent à le soutenir et à croire à sa mutation qui tiendrait compte de la nécessite de lui créer un espace où il pourra rencontrer les gestionnaires du club, pouvoir et proposer des débats qui intéresseraient tous les sportifs. Rendre possible cette communication qui se fait difficile lors des rencontres de football. Ceci énerve et n'arrange guère les choses.
Le stade, un outil de production
Incontestablement le stade a toujours était, et reste, un outil de production du spectacle sportif et de performance économique, il est aussi un enjeu majeur de compétitivité pour les clubs de l'élite. Mais la plupart des stades, notamment réalisés dans certaines wilayat du pays affichent une image d'une vétusté avancée, d'une faible capacité, inadaptées à une fréquentation familiale comme cela se fait au stade du 1er Novembre de Tizi-Ouzou, offrir un spectacle globale et par voie de conséquence, augmenter les recettes.
Les stades continuent de vieillir dans le silence en attendant leur rajeunissement. Fort heureusement que l'Algérie possède quelques références de qualités, mais pas nombreuses, pour accueillir demain un événement sportif international. Des projets de rénovations et de construction en présence d'acteurs publics et privés. «Il est clair que ce qui est valable dans les autres nations du monde est aussi valable chez nous. Avec un peu d'intelligence, on réussira à réaliser ce qui se réalise sous d'autres cieux».
Parole de supporters
«Nous ne voulons pas nous sentir mis à l'écart, parce que l'équipe n'appartient ni à X ni à Y...Nous voulons nous sentir impliqués dans ce qui se fait...Vous pensez que cela nous fait plaisir de nous déchainer à la fin d'un match ? Ce n'est pas notre rôle. Notre rôle et de soutenir notre équipe, mais que les gestionnaires arrêtent de s'enfermer dans des bureaux à l'abris des supporters. A ceux-là, nous leur disons, cela suffit», déclare Said Ben. «Les gestionnaires veulent nous éduquer, qu'ils s'éduquent d'abord eux-mêmes. Ils veulent nous enseigner la manière de vivre une rencontre, comment soutenir ou comment défendre les couleurs du clubs, cela est facile, qu'ils le fassent, qu'ils viennent discuter avec nous à la fin de chaque match, nous faire part des difficultés.
Nous sommes pas pour la violence, on dénonce ce phénomène qui n'a jamais était notre dada, mais cette violence vient aussi de l'état des lieux des stades, du terrains, c'est des cages à lions. Regardez autour de vous et vous verrez toutes ces facades fissurées, ces barres rouillées, regardez l'environnements des stades qui est pourri, pas un moment pour repeindre pour redonner des couleurs aux stades ? Regardez les conditions dans lesquelles travaillent les médias, les caméras de télés…Nous les voyons dans les stades, ils n'arrivent plus à trouver un endroit idéal pour positionner leur caméras. Pire encore, où sont les toilettes ? On n'est pas des voyou, nous aimons le football, c'est le seul endroit qui permet de nous défouler sportivement, mais hélas», regrette ce jeune supporter du Mouloudia d'Alger.
«Il y a des gestionnaires du foot, et même des APC qui ne se cassent pas la tête pour permettre aux supporters de vivre les 90' ou à l'extrême les 100' dans un stade dépourvu de conditions les meilleures...», avoue Belkacem F qui ajoute «je vais reprendre une expression d'un président d'une Ligue étrangère qui disait ‘On n'aide pas les supporters en leur fermant les portes des stades. (...) Il faut absolument que tout le monde puisse aller au stade. Les préfets prennent de moins en moins de risques. C'est aussi notre cas, les dirigeants du foot' ? C'est une vérité qui est aussi valable chez nous».
«Joueurs professionnels», dites-vous ?
A cette vague mécontentements, s'accrochent celle des mauvais joueurs qui s'infiltrent parmi les bons. Le nombre de protestations, à chaque fautes commise par les mauvais joueurs, est visible à chaque rencontre, ou presque. L'incapacité du club et de son encadrement à faire respecter par les joueurs les règles élémentaires du football se manifeste. Ce à quoi nous assistons chaque week-end, est écœurant. Ces "joueurs apprentis" qui portent atteinte à l'éthique de ce sport et qui sont les auteurs de fautes, s'élèvent contre le juge de touche ou contre l'arbitre central, juste pour chercher à se faire un nom, alors qu'ils sont auteurs indiscutable de la faute commise.
On aime bien insulter le jeu, la vérité et l'intelligence de ceux qui l'écoutent. Au royaume de la plus extrême tartufferie, qui élève le déni de responsabilité au rang de philosophie de vie, le football professionnel est une province banale et les footballeurs ne sont aussi que d'aimables comédiens...Ils roulent sur la pelouse, se tordent de douleur, feinte après un coup imaginaire de réagir contre l'adversaire, «postillonnez ensuite sur l'arbitre votre propre culpabilité, refusez l'application de la règle, ne vous excusez jamais, ne reconnaissez rien. Qui oserait vous demander des comptes ou vous parler de dignité».
Enfin, chaque semaine, ou presque, des entraîneurs qui passent leur temps à vociférer contre les arbitres et à sortir de leur zone, crient au déni de justice et fustigent le manque de psychologie des arbitres quand ils se font expulser. Des équipes de télévision filment des dirigeants éructant contre le trio arbitral jusque devant la porte de leur vestiaire. Des joueurs, après avoir commis des fautes grossières dont ils sont parfaitement conscients, hurlent sur l'arbitre comme s'il commettait la pire des erreurs judiciaires». On appelle ça des joueurs professionnels, censés donner l'exemple ou attendre l'appel de Belmadi ?


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