Le football national prouve qu'il peine à se développer. C'est un peu cette impression qui le caractérise. Les experts et professionnels de ce sport, qui sont gourmands des discussions et des débats souhaiteraient avoir une opportunité pour se faire entendre. Mais ils s'en tiennent à ce qui existe sur le terrain. Disant que les débats sont exportés à l'extérieur des salles de conférences, ou il semble être le meilleur espace, du fait qu'il offrirait, selon certains avis, une hypothèse les plus florissantes qui s'ouvre à un courant de recherche en communication qui consiste souvent, et cela a été remarqué à chaque rendez-vous, à comparer l'agenda des promesses faites, appuyées par des recommandations adoptées par les membres de l'AG, avec l'hypothèse et les conclusions des enquêtes menées sur les terrains de football. Or la dernière Assemblée générale aurait pu être celle qui couperait le cordon ombilicale avec les dernières saisons, en mettant ou en introduisant des débats sur le respect de la communication, du marketing, du comment élever le niveau de formation des joueurs, l'accélération de la concrétisation des projets sportifs, comment éviter le sentiment de rejet du football dans l'opinion publique, comment éviter a ce que les saisons ne deviennent des saisons moroses, comment améliorer les audiences et les affluences du championnat national, comment éviter, enfin a ce que l'attrait du football soit une marque auprès du public. Il est aussi vrai, peu importe que les sanctions individualisées soient justes ou injustes, la FAF a besoin de réaffirmer son autorité et d'envoyer un signal fort à l'opinion publique à travers une charte de bonne conduite contraignante en misant sur une politique d'ouverture. Les pistes de modernisation du football algérien existent. Le schéma ronéotypé fait mal, le public et les professionnels veulent du changement, veulent un football ou personne ne peut s'interférer dans la programmation ni dans la discipline. Le respect du règlement, seul, peut donner des résultats qui se démarqueraient du passé. Cela est possible par une concurrence loyale qui passerait par des initiatives ou «la pérennisation de la solidarité financière entre professionnels et amateurs ne devrait pas non plus échapper aux discussions.... Une réflexion d'ensemble qui ne pourra pas faire l'économie de s'interroger sur les mesures à prendre pour rendre plus efficace le fonctionnement de l'entreprise FAF, pour améliorer un processus de décision qui n'est, pour l'instant, pas assez fluide», faisait remarquer un confrère étranger dans une large étude consacrée à la modernisation du football. La dernière AG a peut-être ratée une occasion pour inscrire dans les divers un volet qui rappellerait aux dirigeants de clubs que les sponsors qui associent leur image au football attendent des signes concrets de changement, et ce, par une exigence, notamment d'exemplarité faite aux joueurs et une modernisation de la gestion.