La majorité des industriels interrogés un peu partout dans les régions à vocation industriel indiquent que la concurrence déloyale, les difficultés de recouvrement des créances, l'insuffisance de la demande et les difficultés d'approvisionnement en matières premières sont les principales contraintes ne permettant pas un bon suivi de la fiscalité. Les perspectives de commandes, de stocks de produits finis ont, également, contribué à l'amélioration de l'indicateur de climat des affaires dans le sous-secteur. Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les entrepreneurs interrogés ont majoritairement désigné les difficultés de recouvrement des créances, la concurrence déloyale, la fiscalité abusive, l'accès difficile au crédit, celui au foncier et la vétusté des équipements. Il s'agirait, selon eux, des principaux facteurs qui limitent le climat des affaires. Selon eux, ce dernier s'est globalement dégradé entre le premier et le deuxième trimestre 2019. Il s'agirait de la conséquence de la concurrence déloyale qui, indépendamment des nombreux autres secteurs, mine celui de l'industrie. Nos sources avancent le scepticisme des enquêtés sur les perspectives de commandes publiques et privées et leur contribution à faire fléchir l'indicateur du climat des affaires. Au titre des services, l'on indique, des difficultés de recouvrement de créances, la concurrence jugée déloyale qui empêche toute maitrise de la fiscalité et l'insuffisance. Comme elle interdit la corruption et la fraude. C'est en tout cas ce qui ressort majoritairement des réponses des enquêtés au titre de principales entraves à l'activité fiscale. Ce que reflètent les derniers changements. Ils sont intervenus à la tête des différentes structures des impôts à l'échelle nationale comme à Annaba où Fouad Gudouri a remplacé Hocine Messikh ou celles du ministère de l'Intérieur et des Finances pouvant être interprétés comme étant la mise en place d'un nouvel encadrement juridique et règlementaire. D'autant plus précisent nos sources, qu'ils ont pour objectif, d'aboutir rapidement à des solutions aux problématiques posées dans le domaine de la fiscalité. La révélation a été faite ce dernier mercredi à Alger par des responsables de ce même ministère. Comme il est rappelé que les budgets locaux ainsi que les caisses de solidarité et de garantie des collectivités locales sont alimentés par 23 types d'impôts et taxes. D'autres sources précisent que, 58% des ressources fiscales communales proviennent de la seule TAP (Taxe sur l'Activité Professionnelle) et 35% de la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée), alors que les autres impôts ne représentent que 4% de la fiscalité locale. Nombre de nos interlocuteurs affirment que le climat des affaires fiscales ne s'améliorera pas sans une bonne orientation des actions des industriels et des prestataires de services. A l'exemple du secteur de l'industrie où la majorité des opérateurs économiques ont indiqué que le marché parallèle est à l'origine des difficultés de recouvrement des créances, de l'insuffisance de la demande et des principales difficultés d'approvisionnement en matières premières et autres contraintes. La même tendance a été relevée dans le secteur des bâtiments et travaux publics, les entrepreneurs interrogés ont majoritairement désigné les difficultés de recouvrement des créances, la concurrence déloyale, la fiscalité, l'accès difficile au crédit, l'accès au foncier et la vétusté des équipements comme étant les principaux facteurs qui limitent l'essor de l'activité. Selon eux le climat des affaires s'est globalement dégradé dans le sous-secteur sous l'effet de l'orientation défavorable des commandes et celle des effectifs. En outre, le scepticisme des enquêtés sur les perspectives d'activité et de commandes (publiques et privées) a contribué au fléchissement de l'indicateur de climat des affaires du sous-secteur. La concurrence jugée déloyale, la fiscalité, l'insuffisance de la demande et la corruption et la fraude ressortent majoritairement des réponses des enquêtés comme principales entraves à l'activité...