Travailler sous la pression n'est pas chose facile tant on doit rendre des comptes et que toute erreur est sanctionnée par la hiérarchie ou le public. Finalement la pression est bénéfique pour celui qui la subit, elle le met face à ses responsabilités ; il doit comprendre que seule sa compétence peut le sortir d'embarras et qu'il lui appartient de corriger ses imperfections pour être apprécié. Un domaine où la pression doit être permanente, c'est celui de l'enseignement exerçant des pressions sur l'acteur principal, celui qui a charge d'éduquer, de transmettre les connaissances aux apprenant assis sur les bancs et attendant ce que le maître ou le professeur va dire pour les inciter à réfléchir ou à répondre pour donner l'impression d'avoir compris. L'enseignant subit beaucoup de pression à laquelle il apprend à faire face par sa compétence. Ce qui laisse supposer beaucoup de savoir, de savoir faire, de pédagogie et de talent, du côté enseignant qui veut accomplir sa tâche ardue consistant à apporter chaque jour à ses élèves le nécessaire pour progresser. Par ailleurs ceux qui sont sous sa responsabilité ont des obligations, respecter leur maître par le travail qu'il leur demande de faire chaque jour, en apportant la preuve qu'ils veulent réellement apprendre, en accomplissant leurs devoirs dans les normes exigées et dans les temps impartis, en posant des questions, en réagissant aux questions et réponses des autres, en participant activement à l'ambiance de travail en classe, et quand celle-ci bourdonne , c'est qu'elle travaille bien. La pression est partout, il n'y a pas d'endroit qui lui échappe ; si l'on veut des résultats satisfaisants, il est impératif qu'elle s'exerce sans discontinuer et efficacement, même la plupart des gents la trouvent exagérée. Ainsi en choisissant le domaine de l'éducation, nous espérons avoir été convaincants sur l'idée de pression qui fait partie intégrante de la vie active qui se veut fructueuse. La pression est partout, même là où on pense qu'elle est inexistante Que de pressions il y a dans une famille et celui qui en subit le plus, c'est le père obligé de se pencher, par devoir, sur les besoins des enfants, de sa dame et des fois même des sœurs, oncles, parents, tantes, cousins. Chacun explicitement ou implicitement attend quelque chose du responsable de famille, sous peine de retournement fâcheux. Réellement, on ne peut pas répondre à toutes les pressions, ça ferait une lourde charge. Mais il y a des pressions qui sont des obligations et auxquelles on ne peut pas se soustraire ; il y va de la renommée d'une personne soucieuse d'accomplir ses devoirs. Tout manquement à ces devoirs est considéré dans la tradition comme une faute grave et irréparable. La peur d'être mal aimé ou mal jugé signifie avoir pas été maladroit dans sa manière de gérer une pression. Dans la vie, chacun a ses qualités et ses défauts qui le conduisent à des revers et à des réussites. Mais d'une manière générale la pression est bénéfique, c'est elle qui pousse à l'évolution d'une personne ou d'un groupe vers le meilleur, c'est un facteur de progrès. On a peur de ne pas réussir, on travaille sans cesse avec toujours l'idée d'apporter une satisfaction à ceux qui attendent de nous des résultats, cependant en faisant des efforts, on a avancé sans le savoir. A titre d'exemple, le travail est en elle-même une école où on apprend à gérer le temps à bon escient pour qu'il porte ses fruits après une période de labeur accompli avec amour, envie de réussir et ténacité. C'est une école où on finit par avoir la conviction que tout travail mérite salaire et que toute œuvre s'acquiert au mérite. Il ne pas perdre de vue l'idée de capacité dans tous les domaines de travail. Ces capacités liées à l'idée d'effort constant, à la volonté de bien faire, aux prédispositions personnalisées qui sont des conditions par lesquelles tout devient possible : écrire un livre, produire une œuvre artistique, inventer un plan de construction, passer au stade des inventions. Mais tout est question de pression pour chaque chose devant arriver à son terme. Ouvriers et producteurs artistiques et de l'écriture qui subissent des pressions Un artisan subit beaucoup de pression pour ses objets arrivant au stade de la vente. Premièrement, il doit faire en sorte qu'ils soient plus beaux et mieux faits que les objets d'art sortis des mains des autres artisans et destinés aux mêmes usages. Donc la pression de la qualité est évidente et le consommateur n'est pas dupe, dans un ensemble, il choisit le meilleur par l'esthétique, le prix, la résistance aux chutes et au temps, le meilleur usage. Les pressions subies sont de divers ordres : qualité du travail qui assure la vente, aspect esthétique, qualité de la matière première utilisée, meilleur prix. Et dans tous les types d'activités, il y a des pressions. Un exemple insoupçonné, celui, par exemple d'éboueurs qui subissent des pressions de leurs chefs d'abord exigeant d'eux qu'ils travaillent de manière continue et à des heures impossibles et des citoyens qui souhaitent les voir tout le temps accrochés à l'arrière du camion de ramassage des ordures, mais ils n'arrivent à satisfaire leur demande. Là où il y a aussi le plus de pression, c'est le domaine de l'écriture. Il s'agit des hommes et femmes de plume qui ne jouissent pas de la même considération auprès des divers publics des lecteurs trouvant toujours à redire pour le contenu et le contenant. C'est dur de plaire à une catégorie de lecteurs dont on ne connait pas le niveau de connaissances ni les thèmes préférés ni la catégorie de textes qu'ils désirent pour se délasser, s'instruire, s'adonner à une lecture-plaisir, se délecter de livres intéressants ou qui tuent le temps lorsqu'on s'ennuie ou qu'on cherche à meubler le vide. Ceci explique pourquoi certains auteurs d'articles sont lues, que des écrivains ont acquis une bonne renommée parce qu'ils ont des thèmes récurrents et intéressants pendant que d'autres ne sont même pas connus. Déjà, avant de se faire connaitre sous leur plume, ils ont peur de ne pas être aimés ou de pas être acceptés ou de se sentir brisés à vie. Il y a des hommes et des femmes d'écriture qui, dés le départ ont un public. C'est ce qui se passe pour le journal qu'on adopte ou qu'on rejette. Ainsi que d'aléas, de chance ou de malchance qu'on peut résumer par les pressions auxquelles un écrivain ou un journaliste doit faire face pour avoir une place honorable, moyenne dans le paysage intellectuel, ou disparaitre. La pression est sans pitié dans le domaine de l'écriture. Il faut être courageux et ne pas s'avouer vaincu lorsqu'on est rejeté, il faut se remettre en question en changeant de style, de forme d'écriture en la situant dans une perspective futuriste, en essayant de comprendre les lecteurs. C'est comme le professeur que les étudiants n'aiment pas pour des raisons majeures : il lit le cours et demande à ses élèves de prendre des notes, il monopolise la parole et que les autre écoutent, il explique mal, quand il s'agit d'un problème de comportement qui compromet gravement les relations élèves –professeurs. On aimerait parler de pression au sein d'une famille où la pression s'exerce bien dans les relation : patron-subordonnés, ou clients-personnel de service, c'est la restauration. Cuisiniers, serveur, plongeurs sont constamment stressés sous l'effet d'une forte pression exercée par le chef cuisinier, le propriétaire du restaurant qui cherche à garder par tous les moyens sa clientèle en ne tolérant aucune faute. Dans un pays où la restauration connait une forte concurrence et une assez grande affluence de clients, c'est la lutte sans merci des restaurateurs, chacun essayant de monopoliser le maximum possible de la clientèle. Chacun vit dans la peur de fauter et se faire virer. Finalement, la pression existe partout mais à des degrés divers. Elle est bénéfique dans la mesure où elle oblige chacun à mieux travailler pour avoir une brillante carrière.