Bien qu'aucune maladie transmissible due au moustique tigre n'ait été détectée depuis le lancement de l'alerte, ce nuisible est toujours présent dans nos villes, nos quartiers et nos habitations. Avec le manque de moyens pour se prémunir et l'état insalubre de nos zones urbaines, le risque d'être piqué est assez élevé. Les lanceurs d'alerte via les réseaux sociaux ont indiqué avoir vu ou capturé cet insecte exotique à forte nuisance et potentiellement dangereux pour la santé publique. L'unique moyen de prévention pour l'instant, c'est de l'éviter et d'appliquer les consignes émises par les services concernés et l'Institut Pasteur. Inquiet de la prolifération en cette saison particulièrement du moustique tigre, le citoyen se pose la question sur le risque de maladie auquel il est exposé et comment se protéger ? Peu de réponses ont été préétablies et publiées par le ministère de la Santé qui fait face actuellement à la colère et désolation des citoyens après le drame qui a secoué la wilaya d'El Oued suite au décès de huit nourrissons, levant le voile sur l'état lamentable et défectueux des établissements de santé du pays. Un malheur ne vient jamais seul, après une semaine rocambolesque et pleine d'émotion, le citoyen fait face à la progression du moustique tigre qui représente un danger pour la santé publique. Mis à part quelques consignes publiées sur l'intervention du malade en cas de piqûre, aucun moyen matériel ou instruction n'ont été dévoilée pour se prémunir contre ce type de piqûre. Cette dernière peut transmettre à la personne touchée plusieurs maladies classées dangereuses comme celle du Zika, le Chikungunya, la fièvre jaune, le Dengue et plusieurs autres maladies qui peuvent endommager le système nerveux du malade. Selon les publications et les images qui circulent sur Facebook, le moustique tigre est installé et actif dans plusieurs zones du pays. Ce qui est suffisant pour inciter les autorités à agir, dans les délais avant qu'un autre drame et scandale sanitaire n'éclatent. Au su de tous, le moustique tigre est un vecteur de nombreuses infections potentiellement dangereuses pour la santé publique et pour prévenir sa prolifération, le ministère de la tutelle devrait non seulement sensibiliser sur le risque que cet insecte d'un centimètre présente, mais passer à l'acte et placer des pièges ou des produits pour lutter contre sa prolifération. Bien que c'est une affaire de tous, les autorités devront émettre plus de rigueur pour ralentir ou limiter sa progression. Utile à savoir que la période actuelle allant jusqu'au mois de novembre est celle d'activité de cet insecte exotique et que la lutte devrait s'étaler sur une longue période car les œufs pondus peuvent éclore dès que les conditions climatiques soient favorables. Cet insecte à forte nuisance se développe dans les zones urbaines exposées, peu entretenues et salubres. Le moustique tigre peut provoquer des maladies mortelles contagieuses. Il évolue dans des zones humides et ne se déplace pas au-delà d'un rayon de 50 à 200 m autour de son lieu de naissance. Donc pour éviter qu'il ne se développe à l'intérieur des maisons, il faut comme conseillé par les spécialistes, supprimer tous les lieux de ponte de ces nuisibles. Faire la chasse aux eaux stagnantes. Ne pas laissez à l'extérieur des récipients vides au risque de se remplir d'eau de pluie, entretenez les gouttières et les avaloires près de chez vous, mais surtout couvrez les réservoirs d'eau. Par ailleurs, en cas de piqûre, il faut appliquer de l'huile de citronnelle sur les piqûres, du vinaigre blanc, ou utiliser une solution de bicarbonate de soude mélangé avec de l'eau. Des consignes publiées par les entomologistes de l'Institut Pasteur qui met en garde contre tout risque de piqûre et progression de ce minuscule insecte.