Le directeur général de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), Yacine Bendjaballah, a annoncé hier lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, le lancement de deux nouvelles lignes ferroviaires, à partir du 13 octobre en cours. Il s'agit d'une ligne qui relie la wilaya d'Alger et Touggourt, et une autre reliant la wilaya de Touggourt, Biskra et Constantine. Dans le but de raccorder tout le territoire national par le chemin de fer, Bendjaballah a révélé la réception, la semaine prochaine, de la ligne ferroviaire Alger-Touggourt, Alger-Mécheria. Il a indiqué dans ce sens que son département essaie de mettre en vigueur ce plan de transport, notamment à travers le développement voire le renforcement du transport dans les zones éloignées par rapport au Nord. «De nouveaux produits que nous allons lancer à partir du 13 octobre. Le premier c'est un train-couchette qui va prendre, un jour sur deux, le départ de Tougourt vers Alger. Le deuxième train, un Coradia reliera, quotidiennement, Touggourt et Constantine via Biskra», a déclaré le directeur général de la SNTF. Selon M. Bendjaballah, le réseau des chemins de fer est passé de 3.800 km à 4.000 km, avec ces nouvelles lignes. Il a ajouté ainsi que la SNTF ambitionne de l'étoffer davantage pour atteindre, «dans un proche avenir», les 6.000 km en termes de voie exploitable. Pour ce qui de développement du réseau ferré, la SNTF opte pour la réalisation des nouvelles lignes, l'acquisition du nouveau matériel ainsi que l'élargissement des lignes à travers tout le territoire national. A cet effet, la ligne Alger-Oran va être renforcée par une deuxième ligne afin d'aller en dessous de quatre heures entre les deux villes, selon le même intervenant. M. Bendjaballah a signalé qu'à force de la demande, la direction va injecter à partir du 17 octobre, un nouveau train quotidien de Mécheria vers Oran. En ce qui concerne le transport des marchandises, l'Algérie est aux alentours des 2 voire 5%, alors que la SNTF a ambitionné d'atteindre les 17 % à l'horizon de 2017-2018. Le directeur général de la SNTF a expliqué, à propos de ces données, que le problème ne se résume pas uniquement au moyen de transports, mais c'est un problème logistique. Selon lui, il faut que tout le monde ait la même vitesse de production, pour atteindre cet objectif. «Il faut qu'il ait suffisamment de marchandises au niveau du départ, suffisamment de moyens pour transporter les quantités des marchandises, plus que les déchargements et les installations performantes pour faciliter l'opération de la décharge de la même quantité de production», a-t-il détaillé. Il a précisé de surcroît que « la société a arrêté un bisness plan en tenant compte des grands projets notamment Balara, étant des industries qui nous ramènent des tonnages ». « Aujourd'hui nous sommes en train de suivre l'évolution des choses, mais en terme d'investissement en moyen roulant nous sommes prêts », a-t-il conclu.
