Plusieurs établissements scolaires d'enseignement primaire ont été paralysés hier à travers plusieurs wilayas. Sans préavis de grève aucun, des enseignants se sont donnés le mot d'ordre via les réseaux sociaux pour l'observation d'un débrayage surprise. En effet, de l'anarchie totale et des scènes de désordre ont été observées devant les établissements scolaires ainsi que sur les voies de communication prises d'assaut par des parents inquiets voulant récupérer leurs enfants de la rue. Bien qu'il ne soit pas adopté par aucun syndicat, le mouvement de grève sans préavis a quand-même pu avoir de l'impact. Pour ce qui est des revendications, des enseignants grévistes ont affirmé qu'elles s'agissent, entre autres, de la réduction des heures du travail, la «libération des enseignants» de l'observation et de l'accompagnement des élèves en dehors de la salle de classe et la création de postes de professeurs d'éducation physique. Les grévistes insistent, également, sur la classification du rang de l'emploi au niveau de base au reste des catégories.