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Mais dans quel monde vivons-nous ?
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 10 - 2019

Djamel Belmadi avait-il fait le rêve qu'en 2019, l'Algérie remporterait la Coupe d'Afrique en terre égyptienne avec 24 équipes, il était le seul à dire que nous irons ramener la «kahloucha», alors que des consultants algériens le critiquaient. Djamel Belmadi y a cru sans y avoir rêvé, comme celui qui avait dit un jour «j'ai fait un rêve», selon la célèbre citation de Martin Luther King, le Black américain, qui s'adressait à ses compatriotes pour proclamer la non-violence, pour une vie commune dans la paix, la prospérité entre Noirs et Blancs dans une Amérique unifiée.
Il y croyait profondément à ce rêve dans une Amérique unifiée où les Blancs et Noirs seraient égaux ! Il fut assassiné, certes, mais son rêve demeure vivace dans l'esprit de ses compatriotes, il suffit de bien vouloir pour réussir, voyez ce qu'a réalisé Djamel Belmadi en un laps de temps très court, il a su redynamiser l'equipe nationale algérienne de football en leur inculquant l'esprit de la gagne, l'honneur de la patrie, la confiance en soi, l'unité du groupe : Djamel Belmadi est un bon meneur d'hommes qui sait faire passer le message à ses poulains. Alors le rêve est permis pour les Algériens : à vos marques, partez pour un grand nettoyage dans la sphère de nos gouvernants et ramenez- nous des «Djamel Belmadi» dans chaque secteur des ministères qui sauront inculquer la confiance aux Algériens.
Beaucoup de choses doivent changer, il faut apprendre à modérer notre langage, nous sommes un peuple islamique, nous devons apprendre à nous aimer les uns les autres, alors la question qui se pose : pourquoi nos jeunes fuient-ils leurs patrie pour aller s'exiler ailleurs ? ils bravent la mort sans se soucier du tort qu'ils causent à leurs parents, rien ne leur fait peur, ils préfèrent mourir en mer déchiquetés par des poissons que de vivre dans un pays sans avenir, oui on ne leur a rien offert : Comment voulez vous qu'un jeune de 20 ans puisse vivre sans aucun sou dans la poche, pas de boulot, pas de travail et sans aucun avenir ? Aussi, chez nous en Algérie, ce beau pays, dont le Bon Dieu nous a gâté, un pays paradisiaque avec ses 1200 kilomètres de littoral, des chaînes montagneuses, des Hauts-Plateaux, d'un Sahara éblouissant que l'on ne peut trouver pareil au monde, un paradis sur terre que nous les Algériens l' avons rendu en un laps de temps un véritable enfer par notre incivisme, notre mentalité rétrograde et notre mauvaise culture environnementale, la preuve avec les déversements sauvages et anarchiques de déblais et débris, qui arrêtera cette catastrophe.
N'avons-nous pas le droit de rêver comme Martin Luther King d'une belle Algérie ? Rêver d'une
Algérie propre, belle et charmante, accueillante et où la vie serait plus facile avec de nouvelles règles du savoir-vivre en société et où pour se faire respecter, chacun doit d'abord respecter les autres avec un art de la conversation de n'offusquer personne et où tous les sujets qui peuvent fâcher sont à éviter en évitant de monopoliser la parole, car «si la parole est d'argent, le silence est d'or», comme le dit l'adage. Et cet adage est toujours d'actualité. Mieux vaut se taire que parler à tort et à travers en discourant sur des sujets qu'on ne connaît pas, et risquer de passer pour un idiot ou un goujat, le silence, dans ce cas, est préférable. Le rêve algérien est permis. Chaque Algérien voudrait se réveiller par un beau et bon matin avec un savoir-vivre accompagné d'une question de chaleur de respect d'autrui et de morale et où la galanterie l'emporte avec les nombreux «salam alaykoum» et non pas avec «yanaal bouha blad» (que le pays soit maudit), se réveiller et admirer que nous avons le plus beau pays du monde avec des sites d'une beauté à couper le souffle, c'est une question d'immaturité citoyenne, car si nous voulons d'une wilaya propre, il faut qu'il y ait une démarche commune entre l'administration et les citoyens, à travers les mouvements associatifs qui ont une fonction importante de sensibilisation.
D'ailleurs, les gouvernants doivent tendre la main avec les gens qui sont prêts à travailler et qui veulent servir ce pays, car ensemble nous pouvons utiliser la mémoire des anciens, le travail des présents, et l'espoir que nous avons dans le futur pour nos enfants. L'Etat avec ses institutions tend la main à tous ceux qui veulent préserver l'environnement de ce pays et qui veulent travailler dans son intérêt. Le rêve est- il permis dans la wilaya de Boumerdès ? Peut-on croire qu'un jour on ouvrirait les yeux et voir nos villes toutes propres, tout est possible, malheureusement ce n'est pas le cas aujourd'hui, étant donné que le constat est effarant, des ordures à gogo, des détritus qui envahissent tous azimuts les villes de Bordj-Ménaïel, de Khemis El Khechna, de Dellys, de Boudouaou et ses alentours. On jette les ordures un peu partout à travers les ruelles, les quartiers, puis on les brûlent, causant un problème de santé publique.
Les citoyens ont à chaque fois dépêché des délégations pour interpeller les P/APC sur le calvaire qu'ils vivent au quotidien et ce depuis des années. Les grandes villes de la wilaya de Boumerdès ont perdu de leur verve, il n'y a pas un trottoir dans les villes qui scintillerait de propreté, même les environs et les abords de nos institutions sont gagnés par des détritus faits de sachets, de bouteilles d'eau minérale vides et autres objets hétéroclites. Les endroits qui devraient être parfaitement propres parce que nous y emmenons nos enfants, c'est-à-dire devant les portails de nos écoles, et aussi, les marchés sont si sales qu'il est à se demander comment des épidémies ne se produisent pas, Bordj-Ménaïel, Khemis El Khechna, Boudouaou, Dellys s'enlisent et l'insalubrité a la peau dure: des détritus à chaque angle de rue et des bacs se déversant à même le sol, les rues sont littéralement inondées par les sacs et les chiens errants s'amusent à y trouver un os. Les insectes et les microbes nuisibles pour la santé y prolifèrent au nez et à la barbe des habitants.
La ville baigne dans l'anarchie, dans la saleté, les trottoirs sont squattés et la circulation piétonne et automobile est devenue difficile. Les commerces informels vendent leurs produits aux clients et rejettent derrière eux des déchets (cartons, fruits et légumes pourris). Les ordures ménagères s'amoncellent dans les poubelles tout au long de la journée, résultat du manque de civisme du citoyen qui refuse d'observer un horaire raisonnable commun à tous et régulier pour jeter ses ordures. Chacun jette les siennes quand il veut et là où il veut. On transporte les ordures dans des voitures personnelles puis on les balance à travers la vitre sur les routes.
Le spectacle est désolant à voir au point d'affirmer avec un pincement au cœur que les villes du fin fond de l'Algérie sont devenues des villes poubelles, des villes sales malgré le bon dévouement de ramener le changement. Mais le comble dans tout cela : pourquoi sommes-nous si différents des autres peuples par notre manière d'agir, de parler ? Il suffit de prendre exemple des stades de football européens, africains et voisins maghrebins, il n'existe pas de barbelés entre la pelouse et les gradins, l'accès au stade se fait le plus normalement du monde sans aucune bousculade ni matraquage des services de sécurités. Beaucoup de comportements doivent obligatoirement changer à l'avenir.


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