Ça serait donc «ça», le vrai objectif ? La réconciliation entre Djamel Messoudene, vice-président de l'instance chargée de la gestion de la compétition professionnelle et Abdelkrim Medouar, président de la LFP ? Le premier cité ne disait-il pas que : «Nous avons échoué et nous devons tous partir?» Il avait lui-même avoué que le président était un dictateur, qu'il ne consultait personne et qu'il est seul à prendre les décisions. «Peut-on continuer à cohabiter ensemble lorsque la majorité reconnait qu'il y a échec ? En deux années, on a mis en scène un même scénario, est-il possible de reprendre l'activité avec un tel climat ?» Ce sont des questions posées par un confrère en direct sur la chaîne El Heddaf lors de l'émission «Belmakchouf» du 24 octobre 2019. Une réaction juste, puisque les archives de cette instance nous conduisent directement à la première représentation qui a eu lieu en novembre 2018 ou les cinq membres du bureau exécutif de la Ligue de football professionnel (LFP) étaient sur scène en conflit avec leur président de la LFP. La cause était les «décisions unilatérales», nous disaient-ils, que prenait le président Abdelkrim Medouar. «Quelque temps plus tard , revoilà les trois coups qui résonnent sur le monde du football avant la levée du rideau l'année écoulé, il y avait presque un même scénario qui s'est achevé. Après la réunion qui s'est tenue au siège de la FAF avec Zetchi et Medouar, ce dernier disait Messaoudene nous a présenté des excuses et a promis de consulter les membres du bureau dans le futur», déclarait Messaoudene, membre du bureau exécutif de la structure footballistique, installé au poste de vice-président de l'instance chargée de la gestion de la compétition professionnelle, de la Ligue à la mi-janvier 2019. Le même D.B revient à la charge ces dernières semaines pour dénoncer la gestion unilatérale que prônait, une fois de plus, l'ancien président de l'ASO Chlef qui a, selon lui, transformé la LFP en propriété personnelle, et agit uniquement selon ce qu'il considère convenable...» Il dénoncera l'utilisation des biens publics... «et pour preuve, son fils utilise la voiture de la Ligue». Des accusations qui viseraient selon quelques indiscrétions, son retrait de confiance. Mais D.B, la situation s'est vite dégradée avec l'annulation du derby MCA-USMA, voire donc la programmation des matchs. Sur les ondes de la Radio nationale, Medouar reconnaissait que son «bilan est moyen, certes, mais qu'ils essayent de gérer la situation. Il faut dire qu'il n'est pas évident de gérer la compétition en présence de plusieurs dates dans différentes compétitions internationales». Concernant le match derby : Medouar dira «La Ligue ne travaille, ni pour l'USMA, ni pour le MCA et elle ne doit pas gérer les affaires de ces deux clubs uniquement». Une version vite écrasée par Djamel Messaoudene. Il révélera que «Medouar a refusé de reporter le derby malgré les demandes des autres membres de la LFP». La situation s'est vite empirée et le sujet s'installa au cœur de l'actualité sportive. Pas de raison de ne pas faire jouer le derby entre Usmistes et Mouloudéens «les arguments apportés par les dirigeants de l'USMA ne tiennent pas la route. A titre d'exemple, en parlant de l'ASO Chlef, deux joueurs indispensables se trouvent en sélection militaire, le meilleur buteur de l'équipe et son gardien de but numéro un», a déclaré Medouar qui semblait persuadé que «l'USMA pouvait normalement jouer le derby car ses internationaux militaires ne sont pas des titulaires». A l'appui, il sort le temps de jeu des éléments dont l'absence était contestée : «Avec les chiffres, ils ont joué respectivement 7, 15, 60 minutes depuis le début de la saison, alors qu'un seul avait disputé 3 sur quatre rencontres». L'International Bencheikh, ne mâche pas ses mots, il s'est exprimé sur ce sujet lors de l'émission «Benmakchouf» du 24 octobre 2019, il dira : «Aujourd'hui il y a un échec total dans la gestion du football national tant de la part de la FAF, de la LFP, que du MJS ...et aujourd'hui on parle de réconciliation ? De quelle réconciliation parle-t-on ?» Un invité de cette émission, s'est interrogé sur le choix du lieu de la réconciliation entre les deux hommes « Pourquoi l'hôtel Sheraton ? Savez vous que les frais inhérent à la location de la salle et a l'hébergement des membres de la LFP sont de l'ordre de 50 millions de centimes, alors qu'il, existe d'autres lieux modernes qui pourraient abriter la réunion.. Ce qui s'est passé aujourd'hui et pratiquement le même scénario que celui de l‘année écoulé, je suis triste pour notre football, parce que géré par des incompétents. Ce football national que l'on veut promouvoir et préparer à un destin professionnel serait-il sérieusement ébranlé par des situations qui se répercutent sur ce formidable mélange de public, fidèle et enthousiasme qui préserve l'ambiance familiale malgré les quelques situations critiques remarquées dans quelques stades. Les clubs et les membres du BF doivent aujourd'hui jouer ensemble pour remonter le niveau professionnel du football, remonter les échelons en conservant ce soutien populaire pour ce sport, établissant lors des derbys des records d'affluence. Ces supporters qui contribuent grandement aux succès des clubs, par leur fidélité, leur passion, leur enthousiasme, leur implication et surtout par leur patience puisque c'est eux qui font le football, et ne sont pas intéressés par des scénarios a répétition qui détruisent le football.