La décharge anarchique du vieux quartier d'El Merdja constitue un point noir entachant la scène environnementale de la commune de Baraki (Alger), ce qui nécessite «la conjugaison des efforts» en vue de mettre un terme aux dépassements enregistrés, a indiqué le président de l'APC, Hadj Ghazi. La non-élimination de cette décharge anarchique est due, précise-t-il, «au non- respect des lieux de décharges par les citoyens habitant près de cette décharge ou en dehors la commune», ajoutant que la solution résidait dans «la conjugaison des efforts de tous les secteurs concernés par l'environnement et le respect de la loi». Cette décharge, dont les appels d'éradication définitive ont été souvent lancés par les internautes sur les réseaux sociaux, est localisée près de la rue de l'Indépendance (cité Touileb Mohamed), aux environs des deux communes de Baraki et des Eucalyptus. Cet endroit de désolation, dit le responsable, s'est constitué sur le lieu d'un projet de 600 logements relevant de la circonscription administrative de Dar El Beïda. Outre les déchets ménagers quotidiens des quartiers avoisinants, la décharge anarchique constitue aussi une menace sur la santé de par les déchets des abattoirs déposés dans la nuit, loin de tout contrôle».