Le football est fait non seulement de tirs croisés sur les terrains, mais aussi à travers les ondes radiophoniques et sur les plateaux de télés. On accorde pratiquement pas les violents, lorsqu'un dirigeant dénonce son entraîneur ou l'inverse, c'est le branle-bas de combat. C'est devenu un match qui amuse à tord et travers les supporters, les professionnels et même les médias. C'est ce que vient d'animer la tribune du plateau de la chaîne El Heddaf qui consacre dans une transparence totale les faits et méfaits des uns et des autres. C'est cela aussi l'information qui est produite par des hommes et pour des hommes qui aiment être au fait de ce qui se passe sur les terrains. A propos des accusations portées contre Cherif Mellal, ce dernier estime que «c'est un non-événement car si Dumas a ses vérités, nous avons aussi les nôtres». Ce que Dumas dit de Mellal Franck Dumas, l'actuel driver de CA Bordj Bou Arreridj qui aurait, selon le journal El Heddaf, insisté à faire partie des invités de l'émission 100% foot diffusée chaque dimanche sur El Heddaf TV, a eu droit à son droit de réponse, suite aux déclarations du président Chérif Mellal lequel avait déclaré, jeudi dernier, que «Dumas ne voulait pas rester à la JSK pour jouer sur trois fronts la saison prochaine et qu'il ne regrettait pas son départ de l'équipe. Des mots qui n'ont vraiment pas plu au technicien, lequel a jugé utile de répondre à travers la même chaîne de télé. Il rappelle les objectifs «qui lui ont été assignés dès son arrivée. Faire progresser les jeunes, leur permettre de grandir avant d'essayer de jouer une coupe d'Afrique dans trois ans». La critique de plus de Dumas «Après quelques entraînements à Tizi Ouzou, nous sommes partis en Allemagne pour un stage de préparation. Je me demandais, mais qu'est-ce que j'ai fait pour venir ici ? Et comme je suis quelqu'un qui aime la difficulté, avec mon staff, nous avons tout remis à zéro. J'étais un sélectionneur et mon objectif était de se qualifier à la CAN et essayer de se qualifier pour la coupe du monde...Sincèrement, j'ai accepté mais je voulais savoir pourquoi. Devinez, il m'a dit parce que vous avez perdu des matchs. Je lui ai dit pardon, mais si vous m'aviez dit que je n'avais pas le droit de perdre des matchs, je n'aurais jamais accepté de venir». L'acharnement s'est poursuivi en apportant à chaque question des réponses qui étonnent plus d'un, «après avoir parlé du bilan, la réunion s'est poursuivie et j'ai demandé à connaitre les objectifs pour la saison prochaine. Le président m'a carrément exigé de remporter le championnat, la coupe d'Algérie et la Ligue des Champions. Je ne suis pas un menteur, il m'a demandé de gagner les trois titres». Limogeage ? «Je suis un entraîneur professionnel, moi aussi je veux gagner des titres. Je n'ai jamais refusé les objectifs du président. J'étais champion de France en division 2 avec Caen, j'aurais refusé le titre alors. Plusieurs mois plus tard, Mellal ne respecte pas ce contrat. On a essayé de trouver un accord pour que je résilie mais rien n'a été respecté par la JSK. J'ai signé un papier qui m'interdisait de parler à la presse, de ne pas parler sur les réseaux sociaux ni les raisons de mon départ. Je respecte la JSK et ses supporters mais je ne veux pas qu'on me prenne pour un c...». Tout ça pour aboutir à un qualificatif qui avait fait bouger Cherif Mellal. «C'est un menteur» avant de le qualifier de personne qui n'a pratiquement rien à voire avec le football. Et enfin termine par une accusation, «je n'ai pas reçu intemporalité de mes salaires». Réaction de Mellal Exhibant les pièces comptables Mellal dira que, «Dumas a été payé jusqu'au dernier centime, et je lui donne rendez-vous au tribunal pour répondre de tous les propos diffamatoires qu'il a osé porter contre ma personne». Son frère Ghilès Mellal a tenu confirmer qu'au cours «de son sévère réquisitoire contre la JSK et son président, «Dumas m'a nommément cité, et je précise que j'étais présent lors de la signature du contrat lors de l'été 2018 et après approbation de la commission de recrutement du club, c'est moi qui ai pris contact avec son agent et nous avons convenu d'un contrat de deux ans qui prévoyait une indemnité de départ fixe en cas d'éventuelle résiliation, soit un dû qu'il a bel et bien encaissé dans sa totalité. Preuves à l'appui, tout en ayant signé une déclaration conjointe de séparation à l'amiable accompagnée d'un droit de réserve qu'il n'a malheureusement pas respecté, six mois après son départ, ce qui m'a personnellement étonné et déçu, car j'ai toujours gardé de bons souvenirs de son passage à la JSK», rapporte un confrère. Ghilès Mellal estime que «c'est un non-événement car si Dumas a ses vérités, nous avons aussi les nôtres». «C'est facile d'aller au clash alors qu'il aurait pu nous appeler au téléphone pour parler avec respect et franchise comme nous l'avons toujours fait, car traiter son ancien président de menteur ou d'ignare est un écart de langage condamnable à plus d'un titre». Dumas, un entraîneur professionnel ?