La Direction générale du Centre Hospitalier Universitaire d'Annaba (CHU) qui compte plusieurs unités hospitalières majoritairement spécialisées, a mis en exergue ses capacités d'interventions autres que celles médicales. L'avènement d'un nouveau directeur général à tête de cette institution en la personne de Mohamed Nacer a bouleversé les habitudes des effectifs genres «doucement le matin, pas trop vite le soir». D'où cette multitude de problèmes que ce responsable a pris en charge aussitôt installé. Ce qui, bien sûr, n'est pas fait pour plaire à ceux qui n'ont que faire de l'appel lancé par ce DG pour davantage d'inclusion professionnelle à laquelle accèderont des centaines de cadres et agents issus du CHU. Ce sont des praticiens à différents niveaux d'intervention, des paramédicaux, travailleurs des services communs. Ajoutée à un suivi plus rigoureux de la présence au poste de travail de chacun quel que soit sa position hiérarchique et de l'exploitation des consommables, la démarche avait de quoi inquiéter sérieusement les habitués des abandons de poste. Mise en application au lendemain de l'installation de la nouvelle équipe directoriale, elle a sérieusement ébranlé les auteurs impunis depuis des années, des trafics tout genre dans les hôpitaux publics. Dans le lot, il y a ceux qui n'hésitent pas à détériorer irrémédiablement les équipements médicaux chèrement acquis pour sauver des vies humaines. La finalité de cette action enrobée de corruption, est d'imposer aux malades à la recherche de soins spécifiques de recourir aux cabinets médicaux et autres laboratoires privés. De prétendre aussi, comme cela se fait depuis quelques jours, à l'incompétence des praticiens en poste ou des gestionnaires. Ce que ne permet plus la rigueur observée par la direction générale du CHU. Celle-ci a eu pour effet de créer un meilleur environnement médical et paramédical ou celui dévolu au corps médical. C'est dire tout le bienfait que tirent les malades de la grande opération de nettoyage lancée par la direction générale du CHU dans l'ensemble des structures sous sa responsabilité. Elle se prépare à lancer le directeur général à mener par ailleurs d'autres actions. Elles vont toutes dans le sens des initiatives prises pour un meilleur assainissement et une meilleure hygiène des hôpitaux. Pour également, un meilleur accueil et prise en charge des malades par le corps médical, paramédical et les laborantins. Il était temps que pareille initiative soit prise. Elle est intervenue au lendemain de la prise de fonctions du nouveau directeur général du CHU. Préalablement ce dernier avait établi un bilan de la situation de l'ensemble des structures à sa charge. Le constat auquel il est arrivé est véritablement catastrophique. Il est confirmé par le nombre et les différentes maladies nosocomiales relevées. Par aussi les interventions entamées un peu partout du fait des situations qui, jusqu'ici, écornaient l'image du CHU Annaba et ses structures décentralisées. Interrogé, le directeur général de cette institution, qui rayonne médicalement sur plusieurs autres régions de l'Est du pays, a estimé que «la propreté des structures hospitalières du CHU Annaba fera désormais partie de nos priorités. Un hôpital doit être propre et doit répondre aux critères et aux normes d'hygiène. Le contraire engendre des facilités de contamination telles que celles des maladies nosocomiales du fait que les établissements hospitaliers étaient envahis par les déchets et les ordures». Il faut préciser que depuis sa prise de fonctions, de nouvelles opérations d'assainissement, les ramassages d'ordures sont désormais quotidiens. Au plan sanitaire, les hôpitaux sont plus accueillants. Selon ce responsable, ces opérations toucheraient les services des urgences, celles médicales, l'hémophilie, pédiatrique, gynécologie, des reins, pédiatriques et plusieurs autres. La nouvelle consigne est claire, elle spécifie qu'au CHU de Annaba l'on a décidé de mettre fin au bricolage et que la priorité que se fixent tous les effectifs est de d'abord de sauver des vies humaines.