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Les malades chroniques désorientés devant le système de remboursement
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 02 - 2020

Malgré les instructions du président de la République Abdelmadjid Tebboune, les employés des structures publiques travaillent tout au ralenti comme si ces personnels font un service en plus aux citoyens notamment personnes âgées et malades qui attendent plus de deux heures pour rembourser une feuille de maladie.
La Cnas de Sidi Amar reste un type d'exemple qu'il faut corriger en urgence. D'autre part les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer, désespérés, de nombreux patients atteints de maladies chroniques notamment des diabétiques, asthmatiques et rénaux qui représentent un chiffre croissant à Annaba. Souffrant, et agacés par leurs maladies, les pauvres patients ne savent plus à quel saint se vouer. A ce thème, il y'a lieu de souligner que les organismes concernés négligent souvent certaines applications des règles administratives comme le problème de renouvellement des cartes par ses services, certains malades rencontrés à la DAS ou à la Cnas nous ont déclaré : «nous n'avons toujours pas obtenu nos cartes de malades chroniques malgré notre handicap, les médicaments sont parfois introuvables et c'est suite à un véritable parcours de combattant que nous trouvons notre médicament».
En effet les taux de remboursement des prestations médicales nous signale-t-on auprès de malades qui payent leurs cotisations se voient soumis à des aberrations inacceptables à l'exemple de certains diabétiques qui se sont vu refuser le remboursement de l'insuline. Beaucoup d'aberrations voire de mépris vis-à-vis du malade en question. Il va sans dire que le système de remboursement des médicaments n'a pas été amélioré ces derniers temps. Mécontents d'autres malades ajoutent: «non seulement nous sommes démunis mais nous sommes obligés de payer des analyses dépassant les 3000 DA chez des laboratoires privés.»
Certes les taux de remboursement pratiqués par la Cnas sont insuffisants il y'a de quoi être désorienté devant cet état de fait. A cet effet nos interlocuteurs indiquent qu'à titre illustratif les opérations chirurgicales comme un simple retrait de calcul «vésicule biliaire» coûtent environ dans les 60 000 DA dans des cliniques privées. Son remboursement étant insignifiant au point ou certaines personnes ne se font même pas rembourser. Pour cela tout le monde reconnaît que le taux de remboursement à l'heure actuelle reste insignifiant en dépit de nombreuses réclamations, nous fait-on savoir.
Du pain sur la planche pour la Cnas
En effet, des milliers d'assurés sociaux sont pris en charge par la Caisse nationale des assurances Cnas et chaque jour des milliers d'individus subissent un mépris des plus totaux. Vieillards, orphelins, handicapés et jeunes sont massivement réunis quotidiennement de bonne heure pour la seule et unique raison se faire rembourser une feuille de maladie dans les véritables mouroirs que sont les services publics. Les assurés sont contraints d'effectuer un véritable parcours du combattant mettant ainsi à une rude épreuve les personnes âgées, qui dans le but de récupérer un quelconque remboursement sont obligés de venir tôt le matin et d'attendre inlassablement parfois debout. Dés 7h45 du matin, la Cnas principale agence sise au chemin Moktar Lakhdar ou celle de la Plaine ouest ou de la commune de Sidi Amar offrent le même spectacle désolant, elles sont prises d'assaut de bonne heure.
A 8 h15, la grande salle d'attente est déjà pleine, nous avons été choqués de voir de vieilles dames malades assises seules au fond de l'immense salle jusqu'à l'étouffement sans que personne ne se soucie de leur santé. Il y'a lieu de noter que de nombreuses personnes âgées se plaignent du manque de sérieux voire de l'incompétence de quelques agents de l'ex-Casorec. D'autre part ces derniers réagissent de leur coté par un mépris en les humiliant. De mal en pis, nous tombons sur des cas encore plus touchants comme celui de cette sexagénaire, une diabétique aux cheveux blancs : «j'étouffe si je reste dans cette foule, je risque à n'importe quel moment de m'évanouir !» nous dit- elle d'un air fatigué. Dans ce chapitre, il faut relever que l'agence de sécurité sociale d'Annaba couvre une population de plus de 320 000 assurés soit un taux de 85 % parmi 600 000 habitants dans la wilaya en question.
Cependant nous-dit-on plus de 7 000 feuilles de maladies sont traitées par jour. A titre indicatif, sur le plan financier, la somme d'argent liquide qui sort de la caisse de la Cnas par mois dépasse de loin les sept milliards de centimes consacrés aux prestations sociales notamment pour 40 000 assurés sociaux. Nous font savoir certains éléments de cette structure.
L'on signale par ailleurs que les centres les plus surchargés sont ceux de la plaine ouest, Sidi Amar et Annaba. De ce fait l'on révèle aussi que les services de la Cnas chargés des dossiers des accidents du travail semblent vraisemblablement de leur côté dépassés par le nombre toujours croissant d'accidents et chaque décès accidentel coute des indemnités diverses à verser aux ayant droits.
A cela s'ajoute le nombre d'accidents ayant entrainé des incapacités de travail, il convient d'indiquer en plus que plusieurs accidentés ne sont pas affiliés à la Caisse d'assurance en somme du pain sur la planche pour l'inspection du travail et pour la Cnas.


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