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Tout avait été prévu pour faire du complexe un tas de ferraille
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 02 - 2020

Faux calculs, mauvaise foi et malhonnêteté manifestes ont caractérisé la gestion du complexe sidérurgique El Hadjar (CSEH) depuis l'avènement à ce complexe de l'indien, leader mondial du fer et de l'acier, en juin 2001. Il y est resté jusqu'à fin 2016 coïncidant avec la fin du partenariat.
Cette dernière option était intervenue au moment où Abdelmalek Sellal alors Premier ministre (2012/2017) mettait les pieds dans le plat de la sidérurgie. Il était accompagné d'Abdeslem Bouchouareb qui occupait la fonction de ministre de l'Industrie et des Mines (2014/2017). Ce dernier a été pour beaucoup dans le travail d'approche devant amener Abdelmalek Sellal à décider de la transformation du CSEH en un tas de déchets ferreux à céder pour une bouchée de pain à l'indien ArcelorMittal. Sûr de l'appui dont il disposait du côté de Saïd Bouteflika devenu seul responsable de l'Etat, Sellal n'avait pas hésité à provoquer une réunion de travail avec Vincent Legouic encore patron d'ArcelorMittal Algérie. Des séquences de cette rencontre avaient été diffusées sur les différentes chaînes de télévision. Tout était prêt pour la transformation du complexe en un tas de ferraille avec la bénédiction du trio –Saïd Bouteflika-Abdelmalek Sellal-Abdeslem Bouchouareb. Nos sources précisent qu'ArcelorMittal avait pris le soin d'enregistrer ses discussions en audio vision. Y compris la date à partir de laquelle devait être annoncée la cession de toutes les installations appelées à être broyées. Il s'agit notamment de celles du HF N°1 et 2, la PMA, les Aciéries 1 (brames) et 2 billettes, le Laminoir à Froid, celui du rond à béton et bien d'autres dont les réfections avaient été réalisées, réhabilitées totalement ou partiellement sur les comptes des seules entreprises algériennes comme EN Sider, Groupe Sider, AM Algérie, Sider El Hadjar, Alfasid. Egalement prévues pour rejoindre le cimetière des illusions perdues algériennes de développement. A l'exemple de la ligne d'étamage, le Haut Fourneau N°1 et la Cokerie. Tout avait été préparé au bénéfice de l'indien ArcelorMittal le leader mondial de l'acier. Y compris la date de début de l'opération extinction des installations encore en production. Comme cela avait été fait pour la privatisation des entreprises publiques, les 6.200 travailleurs et cadres devaient faire l'objet d'une opération de compression des effectifs. Une mésentente entre Abdelmalek Sellal et Abdeslem Bouchouareb a entraîné une dispute verbale orageuse entre ces deux délinquants. Ce qui a imposé au frère de l'ex-président de la République d'annuler toute l'opération de liquidation du CSEH. Entre-temps, d'autres acteurs poursuivaient leur pillage. A l'image de Baha Eddine Tliba qui jouait le rôle d'un roi. C'est lui et nul autre qui décidait des attributions de marchés pour la fourniture de divers équipements ou la réalisation de différentes prestations à l'image du transport. Il décidait également du recrutement des cadres et de leur positionnement dans la hiérarchie professionnelle au complexe. Le seul critère de recrutement était être proche de Tliba et surtout se soumettre à toutes les injonctions. Tliba s'assurait constamment de la « bienveillance » d'Abdelmadjid Sidi Saïd le chef ugétéiste. A titre compensatoire, ce dernier a perçu 5 millions DA en espèce sonnante et trébuchante. « C'est pour aider l'Etat » argumentait à qui veut l'entendre, le même Tliba. Ces affaires sont survenues au lendemain de l'accident vasculaire cérébrale dont a été victime l'ex-président de la République Abdelaziz Bouteflika. A partir de là, tout est parti en vrille. Particulièrement dès 2016 année qui a vu les deux partenaires Sider/ArcelorMittal manifester leur volonté de lancer un contrat de cession et d'achats d'actions. « … Le cédant était ArcelorMittal et le cessionnaire, le groupe Imetal d'où la concrétisation du contrat en août 2016 ainsi que la création de l'EPE Sider El Hadjar Spa. Selon des informations fiables, cette dernière a hérité d'une usine à l'arrêt (investissement partiel en cours de réalisation), d'un plan d'investissement non cohérent par rapport aux objectifs, une situation financière très dégradée et une trésorerie fragilisée. C'est le cas de le dire avec un endettement bancaire de 110 milliards DA, une dette fournisseurs de 28,254 milliards DA. A comptabiliser également pour être pris en charge, un actif net inférieur au quart du capital social de 33.172 MDA pour un capital de 25.368 MDA. C'est dire que mis côte à côte pour répondre de ces actes préjudiciables à l'Algérie et aux Algériens, les mis en cause n'ont pas avoué avoir travaillé pour les Français d'ArcelorMittal. Ils ne reconnaîtront pas le fait d'avoir influencé sur le comportement des décideurs comme Saïd Bouteflika, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia. Ils jureront qu'ils sont innocents des faits qui leur sont reprochés. Particulièrement durant la période de 2016 à fin 2018. Ils oublieront qu'ils ont mangé à tous les râteliers dont celui du leader mondial du fer et de l'acier ou des prestataires de service. Particulièrement dès 2016 en l'absence d'une direction à la mesure des attentes des 6.200 travailleurs, Tliba décidait de tout en termes de finances à engager, de gestion de l'outil de production et des cadres de préférence des membres de sa famille à recruter tels le chargé de la sécurité, la DVRH au complexe et bien d'autres.

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