«Les Tunisiens, eux, en tête de leur championnat, jouent sur plusieurs tableaux. Quatre fois sacrés en Ligue des champions (1994, 2011, 2018, 2019), les «Sang et or» peuvent devenir le troisième club le plus honoré de l'histoire de la compétition devant… le Zamalek (5 victoires : 1984, 1986, 1993, 1996, 2002), s'ils vont au bout de cette Champions League 2020». L'Espérance Tunis ne s'attendait pas à cette réaction de dernière minute des Egyptiens qui ont, ce vendredi à Doha, à l'occasion de la Supercoupe de la CAF, fait une remontée extraordinaire sur le score qui était de 1-0, en leur faveur durant la mi-temps. Les Tunisiens savaient que l'adversaire Zamalek est le vainqueur de la Coupe de la Confédération 2019, et que leur technicité écrase tout sur son passage. La seconde mi-temps était la preuve de leur force. Alors mené par 1-0 dès la 21e minute de jeu, la machine ne s'est pas arrêtée. Sa relance a vite permis de rappeler à l'ordre les Tunisiens par le Marocain Achraf Bencharki qui s'est procuré de belles occasions pour offrir aux Cairotes deux jolis buts, le troisième situé à la 93' durant le temps additionnel. Les Tunisiens avaient cru à une victoire durable avec le premier but posté par Ibrahim Obama lequel a su exploiter cette balle en dernier ressort pour confier le cuir au gardien Chammam. Ce premier score était pour les Egyptiens une porte ouverte pour passer à l'attaque et récupérer la balle pour ne plus la lâcher. Il s'agissait, et tout le monde l'avait très bien compris, que cette rencontre allait faire saliver l'un ou l'autre camp, mais c'est triste pour les Tunisiens qui se voient ainsi piquer une victoire qu'ils avaient bien négociée durant les premières minutes de la première mi-temps, mais reste que ce n'est pas la fin de la partie, il reste le match retour qui se jouera le 6 mars. D'ici là, le technicien, réussira-t-il à remonter le moral de ses joueurs pour qu'ils puissent revenir au score ? La question ne dérange personne mais fait grimacer les supporters de ce club tunisien. «Ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux mêmes». Il y avait sur ce terrain, l'arbitre Sud-Africain qui a joué le jeu de la réglementation ce qui n'était pas du goût des Tunisiens face à leur nervosité. Au retour des vestiaires, le défenseur du Zamalek s'est vite mis au boulot. El-Wensh de sa main repoussait une frappe d'Elhouni dans la surface, l'arbitre sud-africain, Goes, n'hésita pas une seconde à siffler cette faute qu'il ne fallait pas que Benguit, joueur algérien, transforme (1-1) une égalisation surprise. Pendant une grande partie d'un match terne, une équipe tunisienne qui a terminé la partie à 10 a été frustrée, frustrante et fébrile devant le but. Mais c'est également l'incapacité de sa défense à défendre efficacement son territoire. D'ici-là, «l'Espérance, battue pour la 4e fois d'affilée en cinq participation en Surpercoupe d'Afrique, va devoir s'en remettre». Le Raja s'impose 2-0 face au TP Mazembe De l'autre côté, c'est le Raja qui fait bonne recette face au cador Congolais TP Mazambe (2-0), et contre toute attente, c'est l'ex-jugeur du TP Mazembé, Ben Malango qui fera dés la 5e minute de jeu de faire trembler les filets de son ancien club. Passé du TPM au Raja l'été dernier (sans l'accord du club congolais qui a d'ailleurs saisi la Fifa), c'est lui, l'attaquant qui lissera son emprunte. Ce sera ensuite autour de Moutouali d'effectuer un super centre pour Benoun qui confirmera la victoire Marocaine à la 79e par un 2-0. Le retour ne sera pas une partie facile pour remonter le 2-0.