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L'article 444 bis du code pénal piétiné
Mascara
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 01 - 2021

«Sont punis d'une amende de 100 à 1.000 DA et peuvent être en outre passibles d'emprisonnement pendant dix jours à deux mois, ceux qui encombrent la voie publique en y déposant ou en y laissant, sans engagement, des matériaux ou des choses quelconques qui empêchent ou réduisent la liberté ou la sûreté de passage», peut-on lire. Mais qui se soucie de l'application des dispositions de la loi en ces temps de malaise économique et social ?
Ici, on ne relate pas ou plutôt on ne fait pas évocation des problèmes des petits revendeurs à la sauvette qui sont constamment mis à rude épreuves par les forces de l'ordre dans les différents quartiers du chef-lieu de la wilaya. Au-delà des conflits d'usage dans ce qui se passe dans la wilaya de Mascara, où normalement dans les pays qui se respectent la voie publique est par vocation un espace destiné au public, c'est donc le public qui doit en être le premier bénéficiaire et qui est amené à l'utiliser. C'est à partir du public que se définissent les usagers, les moyens utilisés fixes ou mobiles, les modes de déplacements, les moments et les durées d'utilisation de la voirie et de l'espace public. Il s'agit de ne pas faire un aménagement pour un certain type d'usager, mais au contraire d'imaginer un espace public pour tous les publics ou il est question de garantir à la fois l'accessibilité et la sécurité des lieux publics est essentielle. Cependant, ce qui se passe à la rue Hadj Mokhtar Daho, sise à El Argoub dépasse tout entendement sur la sécurité et cohabitation sur la voie publique, au-delà des antagonismes de la variété de gré ou de force, qui se déroule depuis plus de deux (02) années, sans que les pouvoirs publics ne remuent d'un iota dans cette mascarade. En effet, dans cette rue mentionnée dans notre article, on distingue (voir photo) carrément les deux issues bloquées par des barricades et autres remparts de façon permanente aux piétons et aux véhicules. Une voirie pour tous, au-delà de cette dénomination simple et rassembleuse se dissimule un sombre partage inégal de l'espace public dans le chef-lieu de la wilaya de Mascara, où l'usurpation par la force amène inévitablement des conflits qu'un seul aménagement des lieux ne peut généralement pas résoudre, car la cohabitation implique des règles, des comportements, du respect des règles et du respect des autres. Le constat a été fait à la rue Hadj Mokhtar Daho que la cause principale d'échec dans la mise en œuvre d'une politique d'aménagement de l'espace public provient en général d'une mauvaise compréhension des fonctionnements et dysfonctionnements concrets de cet espace des services concernés par ce grave problème de la voirie. Contacté par nos soins dans l'après-midi de ce mardi dernier, le patron de la résidence, qui fait aussi office d'un nouveau hôtel en question, nous a affirmé en ces termes : «C'est une rue sans issue, une impasse dont les services de la commune ont érigé des remparts et barricades en ciment pour bloquer les deux issues de cette route où le chantier a été ériger. Nous ne sommes ni de près ni loin responsable de cette situation». Avant de décider, il importe de comprendre ce que vivent les gens qui foulent les trottoirs du chef-lieu de la wilaya, à l'exemple de la rue Hammou Boutlelis ou des rôtisseries et autres restaurants ont monopolisés l'espace public en installant carrément des «Braseros», où la plupart des piétons sont obligés de circuler sur la voie publique avec tous les dangers liés aux accidents. Idem dans les différentes rues qui abritent cette pollution insoutenable à même les trottoirs où le méchoui se fait en toute quiétude. Cette profonde humiliation d'un échec ressenti par tous. Tels sont les enseignements que nous allons essayer de tirer de cette débandade locale du partage de l'espace public. Le but de cet exemple n'est pas de vouloir montrer ce qu'il aurait fallu faire, mais surtout d'éviter à d'autres de mal faire, faute d'avoir compris le système de fonctionnement de l'espace public au regard du vécu des gens et des usagers.

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