Tout porte à croire que la CAN finirait bien sa course avec une canne. Déjà qu'elle est la cible de plusieurs personnalités du football européen qui avaient tenté de la lui faire imposer. Les symptômes sont palpables, notamment ce mercredi. Il y a eu cette décision surréaliste de l'arbitre Janny Sikazwe qui avait géré le match : Tunisie – Mali (0-1), de faire décaler de 45 minutes le coup d'envoi. Ce n'est pas tout puisque lors match du groupe F, Mauritanie – Gambie, un hymne national mauritanien non officiel a retenti... Un autre a résonné à Limbé ! Et le pire, les organisateurs ne sont jamais parvenus à rectifier leur erreur laissant ainsi tranquillement l'hymne jusqu'à sa fin. Conséquence : l'hymne des Mourabitounes n'a même pas pu être joué, à l'inverse de celui de la Gambie. De quoi donner à nouveau une image déplorable de la CAN aux yeux du monde entier... Autre scandale Ce n'est pas terminé pour ce mercredi à scandale, c'est l'image de l'arbitrage qui encaisse un très mauvais coup, pas facile à enterrer. Une situation rocambolesque, du jamais vu dans l'histoire du football, alors que les Maliens avaient brisé les ailes des aigles de Carthage, on leur inscrivant un joli but. Voilà qu'un scandale qui va faire rapidement le tour du monde, non seulement en emportant par la même occasion tout ce qui se construisait autour de l'image de l'arbitrage africain. Les faits sont connus, commentés et analysés par l'ensemble des médias de la planète. La CAF a réagi ce jeudi à travers un communiqué «la CAF a recueilli tous les rapports nécessaires auprès des officiels présents à cette rencontre. Ces documents sont actuellement transmis aux organes spécialisés compétents de la CAF. En attendant leurs conclusions, la CAF ne fera pas d'autres commentaires». Victoires du Burkina et du Cameroun Sans surprise donc, le Burkina Faso s'est imposé, difficilement, devant le Cap-Vert (0-1) lors de la deuxième journée de la phase de poules alors que le Cameroun a écrasé l'Ethiopie (4-1). Les Lions indomptables affichent 6 points à leur tableau de chasse. Les poulains du sélectionneur Antonio Conceiçao ont ainsi exorcisé une malédiction, en CAN, qui courait depuis 2006. Il aura fallu attendre 14 ans pour briser ce mauvais signe indien. De 2006 à 2012, 7 éditions de la CAN se sont déroulées et les Lions Indomptables en ont manqué deux (2012 et 2013). La suite peut se poursuivre tranquillement.
