Déjà dix jours que le petit Ahmed, âgé de 9 ans, enfant nomade, a disparu. Aucun signe de vie, aucune piste, aucun espoir pour la famille. Après la journée du 25 juillet noir 2022 et la disparition du petit Boukhatmi Ahmed, les Tiaretis revivent le même scénario en ce mois de juillet 2018, d'Ikram Khana, disparue pendant une durée de plus de 15 jours. Faut-il rappeler que l'enfant nomade a quitté son domicile situé dans la zone d'Ouled Djellal relevant de la commune de Sidi Abdelghani, située à une quarantaine de kilomètres de Tiaret, chef-lieu de wilaya. Les conditions et les lieux sont certes différents, mais les causes et la douleur sont les mêmes. Y a-t-il eu un accident ? S'est-il égaré ? Des questions qui tourmentent la famille du garçonnet et tous ses proches. Les gendarmes, les éléments de la Protection civile, militaires en retraite ainsi que la population mènent depuis le jour de sa disparition une grande opération de ratissage, mais en vain. Les services de la gendarmerie ont procédé à une enquête aussitôt la disparition signalée. Les recherches lancées se sont avérées infructueuses. Les plans de recherches immédiats doivent être mis en place aussitôt la disparition signalée, à savoir lancement d'une campagne d'informations à travers le territoire national, diffusion de photos, installation de barrages, établissement de périmètres de sécurité et alerte à tous les niveaux à travers les médias, les réseaux sociaux.
