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Riche témoignage de l'histoire africaine
Les ruines de Zimbabwe
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 09 - 2022

Les ruines de Zimbabwe (découvertes en 1868 par un explorateur allemand Adam Render) s'étendent sur plus de 7 km2, à la limite sud du plateau du Zimbabwe, dans la région de partage des eaux entres les fleuves Limpopo et Zambèze. L'importance du «Grand Zimbabwe» est telle que le site est souvent considéré comme le symbole de la nation. Le nom même du pays doit son origine aux impressionnantes ruines de pierre qui l'ont rendu célèbre (dzimbabwe signifie maisons en pierre en langue shona).
Des fouilles archéologiques ont montré que le site fut habité au moins depuis le Ve siècle, même si le début d'édification de la cité remonte au IXè siècle selon les estimations. Les ruines comprennent plusieurs groupes d'édifices en pierre sèche et sans fondations, répartis autour d'une acropole fortifiée, accessible par un étroit chemin creusé dans le roc.
Cette fortification, dont les murailles ont près de 11 m de hauteur, délimite une enceinte ovale de 100 m de long et de 45 de large. Au sud de cette colline, le monument le plus significatif, probablement un lieu consacré à des cérémonies initiatiques, est un vaste enclos elliptique dont le mur extérieur, long de 240 m, s'élève à près de 10 m de hauteur; à l'intérieur se dressait une tour conique de 9 m de hauteur et de 5,5 m de diamètre à la base. Les vestiges mis au jour dans ces constructions (IXe-XVe s.) témoignent de l'originalité de la culture de Zimbabwe; on a notamment trouvé des sculptures d'oiseaux en stéatite (les archéologues supposent que ces représentations, dont certaines ont plus de 40 cm de haut, et qui devaient être posées au sommet de petites colonnes, étaient liées au culte des ancètres) et du matériel pour la métallurgie de l'or.
Les nombreux objets d'importation qui ont été découverts à Zimbabwe (en provenance de Perse, de l'Inde et de la Chine du début de la dynastie Ming) témoignent de l'importance de cette cité, qui fut florissante dès le XIVe siècle (et qui prendra plus tard le nom d'un chef puissant, Mwéné Moutapa qui signifie «chef du royaume»), et des relations commerciales que le peuple Shona entretenait avec les pays lointains par les ports musulmans de l'océan Indien. Les archéologues estiment à 10 000 personnes sa population à l'époque de son apogée. Le site fut abandonné vers 1700.
Les recherches entreprises pour démontrer l'origine africaine des ruines et le rayonnement culturel de leurs anciens occupants furent mal accueillies par les colons blancs implantés sur ce territoire qui portait alors le nom de Rhodésie. Prêts à réécrire l'histoire, des personnalités politiques et certains propagandistes tentèrent d'accréditer la thèse d'une éventuelle influence phénicienne, arabe, indienne ou même hébraïque. Au cours de débats parlementaires très animés, on entendit certains élus affirmer que le Grand Zimbabwe n'était pas d'origine africaine.
Les archéologues Randall MacIver (en 1905) et Gertrude Caton-Thompson (en 1930), qui avaient fait des fouilles au Grand Zimbabwe, apportèrent cependant les preuves concluantes de l'origine africaine des ruines.


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