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L'armistice vu par un indigène
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 11 - 2018

Invité à l'occasion des célébrations du centenaire du 11-Novembre, le roi du Maroc a piqué un roupillon, durant le discours de Macron, sous l'œil interloqué, pour ne pas dire autre chose, de Trump. C'est qu'il a raison le Mohamed VI puisque mis à part le caractère de chair à canon des Maghrébins et Africains, la Première Guerre mondiale n'a concerné ni de loin ni de près les pays que nous n'étions pas encore. Pire, de territoires ottomans de triste mémoire, les pays arabes sont devenus des territoires occupés par les armées occidentales, d'aussi triste mémoire, perdant au passage la Palestine à tout jamais.
Enfin, tant que les Qatariens et les Saoudiens s'engagent à la libérer.
Comme à pareille occasion festive, on célèbre un peu partout dans le monde, aux abords des cimetières, à côté des tombes muettes, cet armistice en veillant bien à mettre en évidence l'Allemagne, l'ennemi d'hier, le grand perdant de cette guerre de 14-18 comme pour l'humilier un peu plus. Le message est clair : on vous a battus, c'est à nous d'écrire l'histoire. Et l'histoire, on la connaît, elle a été écrite avec le sang des colonies françaises et anglaises. Le scribe a trempé sa plume dans les veines des soldats maghrébins, africains et indiens pour raconter sa version de la guerre. Nous, on n'existait même pas. On était de l'infanterie, des soldats à pied, les premiers à être fauchés par les mitrailleuses allemandes au sortir des tranchées. Il fallait courir, zigzaguer, se jeter à plat ventre pour ne pas se prendre une bastos, mais ça on ne le faisait pas.
Nous étions droits, la tête haute et le regard fier, nous ne voulions ramper devant aucun homme, soldat du Kaiser fût-il. Puis, les frères tombaient aussi drus que la pluie à Verdun car nous étions toujours les premiers à être envoyés au casse-pipe. La France, notre patrie d'alors, a mobilisé près de 300.000 frères nord-africains avant d'enrôler, sans leur demander leur avis, les Sénégalais, Maliens, Tchadiens et Centrafricains. Frères de colonies mais aussi de sang et de Coran. «Mourez pour la France et vous aurez les mêmes droits que les blancs», c'était la devise de Georges Clemenceau et de tous les Clemenceau de France, sauf qu'ils avaient oublié de nous dire qu'il fallait attendre un peu de l'autre côté du rideau, parce que là-bas, les droits n'étaient pas en option.
Ils nous ont menti, menés en bateau sur la Seine pour mieux noyer notre race et on a cru en leurs promesses comme nous le ferons vingt et un ans plus tard. Et pour mieux nous berner, ils ont importé nos tapis de prière jusqu'en France. Et, aujourd'hui, ils osent se demander sur qui a introduit l'islam sous leur ciel bleu, blanc, rouge.


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