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Au fil... des jours - Communication politique : nouvelles du front ! (1ère partie)
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 12 - 2018


Jeudi 1er novembre 2018 :
Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a bel et bien été tué... par «strangulation»... au consulat de son pays... à Istanbul et... son corps «démembré», a indiqué le procureur d'Istanbul, soulignant le caractère «prémédité» de ce meurtre. On apprendra, par la suite, que son corps a été dissous grâce à de l'acide et le tout a été versé dans les «égouts». Un scénario que les plus grands scénaristes de films d'horreur n'avaient encore imaginé.
Il a fallu que l'idée vienne du pays le plus «religieux» du monde arabo-musulman. Voilà qui ne va guère améliorer l'image de marque de la sphère et encore moins de ses habitants et de ses dirigeants, coupables des vilénies les plus horribles pour perdurer. Et, comme il n'y aura certainement aucune «sanction», cela va aller de mal en pis... pour les concitoyens et les coreligionnaires.
Quant au rôle exact du pays hôte, en l'occurrence la Turquie... et la petite fiancée ex-future mariée, dans toute cette macabre affaire, il y aurait bien des points d'interrogation. Car, à qui profite (le plus) le crime ?
Vendredi 2 novembre 2018 :
Un site électronique d 'informations révèle que la décision du consulat de France à Alger de ne pas établir le visa à des députés (algériens) est motivée par l'abus qui en est fait par certains membres du Parlement. En effet, apprend-on, l'ambassade de France a présenté de «solides arguments» pour justifier ce refus car, un certain nombre de députés se rendent en France pour des visites privées en compagnie de leur famille dont une partie... reste sur le territoire français. Les sources soulignent que des proches de ces députés se sont installés en France où ils ont été, par la suite, recrutés dans différentes institutions algériennes «par piston». Il ne manquait plus que ça, après tous les scandales internes dont l'utilisation de l'«argent sale» lors des élections, certaines déclarations racistes et subversives... et pour couronner le tout, la «bataille» engagée pour «expulser» son président du perchoir... pour des raisons, dit-on, bassement matérielles n'ayant rien à voir avec les programmes politiques... ou la prochaine élection présidentielle.
Samedi 3 novembre 2018 :
Il y a de cela quelques jours, Donald Trump (le champion du monde du tweet : 9 par jour, entre 6 h et 10 h du matin, moment de grande réceptivité, 3300 tweets en 2017 avec pour hashtag favori «Maga» : «Make America great again») a rejeté la responsabilité de la «grande colère» (???) ressentie à travers les Etats-Unis sur les médias. «Il y a une grande colère dans notre pays causée en partie par le traitement erroné, et souvent fourbe, des informations par les médias», a tweeté le milliardaire républicain, deux jours après la tuerie dans une synagogue de Pittsburgh. «Les médias Fake News, le véritable ennemi du peuple, doivent arrêter l'hostilité ouverte et évidente et rapporter les informations correctement et de manière équitable», a-t-il poursuivi. «Ça fera beaucoup pour éteindre l'incendie de la colère et de l'indignation et nous serons alors en mesure de rapprocher les deux côtés dans la paix et l'harmonie. Les Fake News doivent cesser !». Familier des attaques, le président américain voit sa rhétorique anti-médias de plus en plus critiquée, y compris au sein de son propre camp. «Il n'y a aucune raison d'avoir une guerre avec les médias», a ainsi indiqué Anthony Scaramucci, ex-directeur de la communication de la Maison-Blanche, au micro de CNN.
Ces déclarations sur les réseaux sociaux interviennent surtout au lendemain d'un week-end endeuillé par une fusillade dans une synagogue de Pittsburgh. Au total, onze personnes ont été abattues. Donald Trump a fait savoir qu'il se rendrait dans cette ville de Pennsylvanie pour présenter ses condoléances. Mais des familles de victimes ne souhaitent pas rencontrer celui qu'elles accusent d'attiser la haine.
Lynnette Lederman, ancienne présidente de la synagogue Tree of Life où s'est déroulé le drame, a fait savoir sur CNN que Donald Trump n'était «pas le bienvenu dans [sa] ville». «Parce que c'est un pourvoyeur du discours de haine. Les mots hypocrites qui sortent de sa bouche ne signifient rien pour moi», a-t-elle expliqué. «Nous avons des gens auprès de nous qui croient en nos valeurs, pas seulement les valeurs juives, et ce ne sont pas les valeurs de ce président».
Dimanche 4 novembre 2018 :
Depuis la rentrée, en France, on ne parle que de ça. Courant septembre, alors que les écoliers venaient tout juste de regagner les bancs de l'école, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer déclarait qu'il souhaitait développer l'enseignement facultatif de l'arabe, estimant qu'on doit lui «donner du prestige» au même titre que d'autres «grandes langues de civilisation» comme le russe ou le chinois.
Il n'en fallait évidemment pas plus pour faire bondir les représentants de l'extrême droite. Dans les médias, Nicolas Dupont-Aignan, président de «Debout La France», se déclarait «totalement hostile à l'arabisation de la France et à l'islamisation du pays», après avoir déformé les propos du ministre en prétendant que toute personne habitant près d'une mosquée allait maintenant être obligée d'apprendre l'arabe dès la primaire.
Une réaction épidermique qui fait preuve d'un bien triste manque de culture linguistique. On oublie qu'il y a dans la langue de Molière environ cinq cents mots issus de l'arabe, ce qui en fait la troisième source d'emprunt derrière l'anglais et l'italien. Mieux, dans son «Dictionnaire des mots français d'origine arabe», l'écrivain et universitaire algérien Salah Guemriche rappelle qu'«il y a deux fois plus de mots français d'origine arabe que de mots français d'origine gauloise. Peut-être même trois fois plus…»
Lundi 5 novembre 2018 :
Ce qui est sûr, c'est que le Maroc ne manque pas d'imagination et d'initiatives quand il s'agit de promouvoir le, pays et ses idées même les plus contestables. D'où une politique de communication très agressive, très organisée et surtout ouverte... sur l'étranger. Ainsi, un total de 86 correspondants et photographes, de 24 nationalités, représentant 49 institutions médiatiques étrangères ont été accrédités au Maroc jusqu'au mois de septembre dernier, selon le ministère de la Culture et de la Communication. Le ministère indique aussi que jusqu'au 31 juillet dernier, 554 autorisations de tournage ont été livrées au profit des sociétés de production nationales et internationales, et des chaînes de télévision étrangères, ajoutant que 950 licences d'importation de publications pour le compte de distributeurs, professionnels et établissements publics et privés ont été accordés. Au cours de l'année 2018, plus de 2.100 titres étrangers dans les différentes langues ont aussi été distribués.
Il faut seulement rappeler que le Maroc est très mal placé au classement Rsf sur la liberté de la presse en 2018... juste devant l'Algérie (136ème/180 pays étudiés).
Mardi 6 novembre 2018 :
La course vers le gigantisme entre le Maroc et l'Algérie se poursuit. Après la mosquée d'Hassan II avec son minaret de 210 m de hauteur, qui a été détrônée par la Grande Mosquée d'Alger avec son minaret moderne de 265 m de hauteur, voilà que le Maroc veut se placer comme la plus grande attraction d'Afrique en lançant son chantier de «la plus grande tour d'Afrique» avec 250 mètres de hauteur et 55 étages sur un terrain de 3 hectares. Un budget prévisionnel qui s'élève à 4 milliards de dirhams.
L'envie de gigantisme du Maroc ira jusqu'à donner le nom de son roi, Mohamed VI, encore vivant, à cette pièce architecturale, située dans la ville de Salé, d'un million d'habitants, très proche de la capitale Rabat et inconnue des touristes étrangers. Les agences de publicité vont avoir du «pain sur la planche» pour «vendre», la prochaine curiosité «arabe»
De l'eau dans le gaz entre membres du gouvernement ? D'abord, une «surprenante» charge de T. Louh, le ministre de l a Justice, qui rappelle, lundi (d'Oran, lors... d'un meeting avec la société civile) l'affaire (?!) des «cadres injustement incarcérés» durant le milieu des années 90 (alors que A. Ouyahia était Premier ministre et non ministre de la Justice... il le sera avec A. Bouteflika, en 1999)... Ensuite, le Rnd (dont A. Ouyahia est le Sg) qui répond aux «accusations sans fondement et calomnieuses... et une atteinte aux juges indépendants et respectables»... Des accusations, selon lui, qui «cachent mal des arrière-pensées connues de tout le monde». Bien sûr, Ouyahia en a vu d'autres, dont celle, la plus violente de A. Saâdani en 2016, mais les conditions actuelles sont tout à fait différentes, avec une présidentielle qui approche à grands pas : quelques mois ou deux ans tout au plus, croit-on savoir.
Mercredi 7 novembre 2018 :
Le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a annoncé, dans la soirée du lundi, un vaste remaniement ministériel dans le cadre duquel l'homme d'affaires... de confession juive, René Trabelsi, a été nommé ministre du Tourisme et de l'Artisanat.
Patron du tour-opérateur Royal First Travel (RFT), René Trabelsi est le troisième juif tunisien à devenir ministre depuis l'indépendance du pays en 1956, après Albert Bessis et André Barouch.
Ce professionnel du tourisme est le fils aîné du président du comité juif de la Ghriba, Perez Trabelsi. Il est également membre de la commission d'organisation du pèlerinage juif de la Ghriba, la plus ancienne synagogue d'Afrique sur l'île tunisienne de Djerba.
Le chef du gouvernement tunisien a indiqué avoir effectué ce remaniement pour former «une équipe gouvernementale solidaire et responsable qui peut assurer la stabilité dans le pays, résoudre les questions brûlantes et sortir de la crise politique». Mais le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a déjà fait savoir qu'il n'approuvait pas ce remaniement. Pourquoi ? A cause de René... ou parce que Chahed fait preuve d'indépendance, ce qui est encore mal admis par les gouvernants, surtout les présidents arabes, quelles que soient leurs «professions de foi» ? Ou, parce que Beji Caïd Essebsi a un fils qu'il voudrait bien placer en «orbite» ?
«Le président de la République n'est pas d'accord avec cette démarche [...] caractérisée par la précipitation et la politique du fait accompli», a réagi la porte-parole de la présidence, Saïda Garrach.
Une guerre larvée oppose, depuis environ six mois, le président de la République, dont les prérogatives sont limitées, au chef du gouvernement qui bénéficie de larges pouvoirs. Ce dernier a vu son adhésion au parti présidentiel, Nidaa Tounes, gelée. Il a cependant pu se maintenir à son poste grâce à l'appui que lui a apporté le parti islamiste Ennahdha.
Entre-temps, le chef du gouvernement a fini par créer un bloc parlementaire concurrent, qui a relégué Nidaa Tounes au troisième rang au Parlement derrière Ennahdha et le groupe pro-Chahed. Ces manœuvres traduisent, selon les observateurs, une lutte acharnée pour le pouvoir, à l'approche des élections législatives et présidentielles prévues en 2019.
Voilà donc une guerre des «chefs» ; une guerre qui tourne en fait autour de la «succession» au pouvoir du pays... et qui va surtout faire l'«affaire» des islamistes, toujours à l'affût.
Vendredi 9 novembre 2018 :
Les journalistes Abdou Semmar et Merouane Boudiab (du site électronique d'informations «Algeriepart»... - de plus Abdou est bien connu pour ses interventions sur «Beur Tv») - sont remis en liberté par le tribunal de Bir Mourad Raïs (Alger) dans la soirée du jeudi pour «complément d'enquête». C'est la fête mais ils ne sont pas encore sortis de l'«auberge» ! On verra ainsi que Abdou Semmar fera l'objet d'une interdiction de sortie du territoire national (ISTN).
Jugés pour»menaces, insultes et atteinte à la vie privée» suite à une plainte du wali d'Alger, Zoukh, et du directeur du groupe médiatique Ennahar TV, Anis Rahmani. Le procureur de la République du tribunal de Bir Mourad Raïs avait requis une peine d'une année de prison ferme assortie d'une amende de 200 000 dinars avant qu'ils ne soient remis en liberté...
Samedi 10 novembre 2018 :
On a eu, en France, une polémique sur l'enseignement de la langue arabe. On a eu ensuite le refus par des collégiens de lire et de discuter les extraits le livre d'un «Arabe» . Ce sont des élèves de première du lycée professionnel Pierre Mendès-France de Péronne (Somme), dans le cadre de la préparation d'une rencontre prévue le 16 novembre avec Akli Tadjer, sur son roman, «Le porteur de cartable» (L'ouvrage raconte la rencontre en 1962 à Paris de deux enfants, Raphaël, pied-noir, et Omar, fils d'immigré qui n'a jamais connu l'Algérie mais qui soutient le FLN). A. Tadjer est un écrivain franco-algérien (il est né à ¨Paris en 1954), lauréat du Prix #Nice06-Baie des Anges 2016. Cause du refus : son nom et ceux de ses personnages . L'enseignante a déploré «des réflexions vraiment racistes» et explique avoir dû «exclure» un élève parce qu'il avait refusé de prononcer le prénom «Messaoud»... Voici donc en France, un autre scandale relevant d'un «racisme certain», un «racisme qui ne dit pas son nom»... Selon des révélations du site d'investigation «Mediapart», publiées jeudi, le Paris Saint-Germain (PSG), propriété d'«Arabes» a fiché, entre 2013 et 2018, des joueurs recrutés par ce club selon leur appartenance ethnique ou la couleur de leur peau : «Français», «Antillais», «Maghrébin» ou «Africain». La nationalité a été, sans doute, laissée de côté... pour se permettre toutes les combinaisons. Il est vrai qu'il n'y a pas au Psg de «grand» joueur arabe... et on ne sait où Mbappé (dont la maman est une Arabe et le papa un Africain) aurait pu être (ou a été) classé. Il paraît que c'est là une «initiative personnelle» d'un des responsables du service (de recrutement du centre de formation). Etonnant que cela soit passé inaperçu, la chose ayant duré cinq années. Et, la thèse de l'«acte isolé» ne passe pas. En fait, une «pratique» récurrente chez bien des Français qui, face aux «accusations» de racisme, parlent toujours d'«actes marginaux». Souvenons-nous de la pratique de la torture durant la guerre de libération nationale. Ce n'est certes pas un système huilé. En fait, une mentalité «indigénicide» qui perdure, près de six décennies après la perte des «colonies». Ce qui est regrettable, c'est de constater que bien qu'ayant investi des sommes colossales dans le club, les «Arabes» n'ont eu ni la compétence, ni le courage... ni le temps pour examiner de fond en comble la gestion de leur nouvelle entreprise. Aveuglés seulement par les résultats sur le terrain, les bénéfices retirés... et la protection de leurs fortunes investies en Europe.
A suivre


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