La chambre de commerce et d'industrie (CCI-Mina) a organisé en fin de semaine une journée d'étude sur la loi de finances 2019 à la salle des conférences de la maison de la culture sous le patronage de Mme le wali avec la participation de l'ex-ministre des Finances et expert financier, Benkhalfa. Cette journée sponsorisée par la SAA entre dans le cadre du programme des activités annuelles de la CCI-Mina. Dans sa brève intervention, le wali Brahimi Nacéra a indiqué que cette loi des finances 2019 répond aux aspirations sociales prévoyant le développement dans les différents secteurs. Pour sa part, M.Benkhalfa est revenu sur la situation actuelle du pays qui appelle à la prise de conscience des responsables à tous les niveaux avant de décortiquer quelque peu la LF 2019. L'orateur a souligné l'absence du milieu d'affaires (les industriels) dans la salle, chose qui a été mal perçue d'autant que le milieu d'affaires de tout pays constitue la colonne vertébrale de son économie nationale. Benkhalfa a jugé la LF 2019 de loi de normale et classique élaborée dans une conjoncture exceptionnelle se caractérisant par trois paramètres. En premier lieu le taux de croissance qui indique la température du pays et c'est aussi l'ensemble des valeurs ajoutées. Ce taux de croissance est en recul, il était de 3,5% et est actuellement de 2,5%. L'ex-ministre ajoute que le taux de consommation est supérieur à celui de la productivité. La LF 2019 est construite selon la parité qui constitue le deuxième paramètre: 1 dollar pour 116 DA. Cette parité est protectrice. La LF se base sur les 50 dollars pour le baril de pétrole comme troisième paramètre. L'intervenant s'est étalé encore sur son sujet en signalant que la LF 2019 lutte contre la fraude fiscale et traque la dissimulation fiscale.
