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Cette drôle histoire de coup de téléphone !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 05 - 2019

«Cette histoire de téléphone n'est pas le monopole de la justice, aurait affirmé, il y a quelques jours, Issaad Mabrouk, le nouveau président du Syndicat national des magistrats (SNM). C'est une méthode usée dans la gestion des affaires publiques dans tous les domaines». Voilà un pavé jeté dans la mare, au moment où l'on parle aux Algériens de l'application de la justice dans les affaires de corruption dont sont impliqués certains anciens hauts responsables de l'Etat. Une réalité amère qui glace les esprits et n'augure rien de bon pour ceux qui espèrent l'impartialité et la neutralité judiciaire en Algérie.
Il est connu que la culture «des coups de téléphone» et «des interventions» fonctionne à plein régime chez nous, que ce soit dans les ministères, les administrations publiques, le secteur de la justice ! Loin d'être consolidé dans sa mission constitutionnelle, ce dernier a été la première cible du clan Bouteflika. Tout le monde se rappelle, sans aucun doute, du limogeage par l'ex-président de la République, en septembre 2015, sous la pression de cercles non officiels, de l'ancien procureur général près la cour d'Alger, Belkacem Zeghmati, pour la simple et unique raison qu'il avait émis en août 2013 un mandat d'arrêt international contre Chakib Khellil (ex-ministre en 1999 et 2010), sa famille et Farid Bedjaoui, un sulfureux homme d'affaires franco-algérien réfugié à Dubaï, dans le cadre de l'enquête sur la célèbre affaire Sonatrach. De même, personne ne peut oublier la réplique, pour le moins pathétique, de «moi, petit juge» d'un magistrat lors de la même affaire. C'est dire combien la machine de la justice n'est pas indépendante et est en proie aux pressions des décideurs. Ce qui jure avec le principe de la séparation des pouvoirs, stipulé dans la Constitution du pays. Fait étrange, on se rend compte que le même Belkacem Zeghmati est revenu récemment par la grande porte pour statuer sur les affaires de dilapidation des biens publics ! Que devrions-nous comprendre par-là ? Que pourrions-nous penser d'une justice qui bascule d'une rive à l'autre, selon l'équilibre de forces des clans au sommet du pouvoir ? Presque rien, sauf que tout est à reconstruire dans cette Algérie laissée pour-compte et surtout orpheline de ses institutions. Réparer tout cela nécessite du temps, beaucoup de temps. Le visionnaire Winston Churchill n'a-t-il pas dit un jour à ses compatriotes : «Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu'il nous prenne par la gorge» ? Tout un programme à suivre et par nos décideurs têtus dans leur ignorance des réalités du peuple et par les masses enthousiastes à tout changer pour la démocratie sans qu'elles n'y aient rien préparé.

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