Les services de la sécurité routière relevant du groupement de gendarmerie de la wilaya de Bouira, en présentant leur bilan de l'exercice de l'année 2019, ont mis en avant un nombre de 353 accidents de la circulation qui se sont produits à travers le réseau routier de la wilaya. Ces 353 accidents de la route se sont soldés par la mort de 107 passagers et des blessures à 550 autres. Contrairement, à l'année 2018 durant laquelle il a été dénombré par les mêmes services 381 accidents ayant fait 108 morts et 782 blessés. D'après l'analyse de ces services qui se sont basés sur une étude des statistiques recueillies concernant les causes des accidents, il a été conclu que le facteur humain en est la cause principale dans le déroulement de ces accidents. Pour son non-respect des du code de la route, avec l'utilisation de l'excès de vitesse, le dépassement dangereux, et l'inattention envers les piétons. Car il a été relevé de ces statistiques que sur les 381 accidents qui sont survenus, 307 sont causés par les conducteurs. Ce qui donne un taux de responsabilité de 86,96 %. Les piétons également, ayant été à l'origine de 34 accidents, par le fait d'avoir franchi l'autoroute, ou les routes nationales, sans prendre de précautions ni tenir compte des risques encourus. D'ailleurs, la plupart des piétons sont décédés des suites de ces 34 accidents énumérés. Abordant l'année 2020 et eu égard aux tragiques accidents de la route qui viennent de se produire en ce début de l'année sur le territoire national, avec leurs lots de morts qui donnent froid dans le dos, il y a de quoi réfléchir à revoir les dispositifs de prévention et de lutte contre les accidents de la route. Quant à voir les chiffres de la dernière semaine de janvier répertoriés par la Protection civile qui fait cas de 35 personnes mortes et 1139 blessés au niveau national, et que le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya d'El Oued avec 12 personnes décédées et 61 autres blessées, la nécessité d'agir pour traiter ce fléau accablant est plus que recommandée.
