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De quoi demain serait-il le nom?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 05 - 2020

On ne peut pas refaire le monde ! En tout cas, il en fut toujours ainsi : les pauvres à la traîne et les riches à la tête de la locomotive, répondraient sans doute à l'unisson la vieille voisine du palier, n'importe quel marchand de légumes que l'on croise à l'angle de la rue ou tout honnête homme qui cherche un sens à son existence, dès que l'on se met à se plaindre de ce Monde injuste (en majuscule bien sûr) qui marche à l'envers. Faut-il recourir à quelques données pour s'en convaincre ? Osons le pari, même s'il paraît parfois rébarbatif. En 2016 par exemple, les 8 mille milliardaires les plus riches de la planète possèdent ensemble un patrimoine équivalent en valeur monétaire aux maigres avoirs détenus par la moitié la plus pauvre de l'humanité, soit 3,5 milliards d'êtres humains. La concentration des richesses est rapide : le club des possesseurs de ces immenses fortunes comptait 65 multimilliardaires en 2015, 85 en 2014 et 388 en 2010.
Ces sommes permettent à tout ce beau monde de s'accaparer les ressources naturelles, les matières premières et les produits du travail agricole. Mais c'était sans compter avec la cupidité financière qui, sous couvert de lutte contre les éléments les plus polluants du marché, a abouti, dans l'opacité et le cynisme, à un nouveau marché sur le dos des pauvres : les multinationales ! Celles-ci, hydres à plusieurs têtes, pillent le sous-sol du Tiers Monde à moindres frais, en tissant des complicités avec des élites étatiques corrompues, construisant une fausse économie, nommée à l'occasion «Comprador», c'est-à-dire en langue castillane «une économie locale qui achète tout de l'étranger, sans rien vendre». En gros, une économie de rentiers qui détruit le sens de l'effort et du mérite, en fragilisant les couches démunies de la société, par l'enrichissement rapide, souvent illicite et immérité des faux bourgeois.
Faire de nécessité vertu, telle est la maxime du système capitaliste qui se nourrit des crises qu'il engendre. L'argent qui fait pourtant rêver ceux qui n'en ont pas s'est transformé, néolibéralisme oblige, en une arme de destruction massive : le canon et la mitraillette des temps modernes. L'oligarchie du Capital force les pays, les faibles bien entendu qui veulent montrer la tête, à courber l'échine, sur le plan économique d'abord, puis sur le plan militaire, sinon les deux à la fois. Ils doivent obéir au doigt et à l'œil aux maîtres et s'ils tentent de se révolter, ces derniers serrent les boulons et les vis, jusqu'à l'étranglement et si jamais ils continuent, ils vont jusqu'à les étouffer. Tout sera mobilisé pour l'opération de destruction psychologique de l'ennemi hypothétique : institutions financières, organisations droit de l'hommistes, ONU, médias, etc.
C'est cela le néocolonialisme version soft qui fait de la hiérarchie des puissances, un barème d'évaluation de l'hégémonie planétaire et du droit du plus fort au progrès et au confort aux dépens des plus faibles. Une forme de sadisme qui se nourrit, non seulement de la pauvreté de ces faibles-là, mais aussi de leur souffrance. Et par un concours de circonstances exceptionnel, les choses ont subitement changé avec l'apparition du Covid-19 : la souffrance agit cette fois-ci, paraît-il, de façon horizontale : aucun pays, quels que soient sa puissance, son progrès en matière de santé, son statut économique, son niveau militaire, n'est à l'abri de la propagation du virus mortel. En termes plus simples, l'homme et le monde par ricochet sont revenus à l'état d'égalitarisme primaire qui, au lieu d'être appliqué par les chartes et les lois internationales en vigueur, est imposé, ironie du sort, par la maladie!


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