Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, ne cesse de multiplier les campagnes de sensibilisation pour faire face à l'épidémie du coronavirus, alors que certains inconscients semblent ignorer tous ces rappels à l'ordre. En effet, la plupart des salles et autres aires de jeu des quartiers d'Oran continuent d'abriter des matches sans se soucier des dangers qu'ils encourent. Tous les week-ends, sinon tous les jours, les terrains de proximité à Oran accueillent des centaines de jeunes, moins jeunes et même des vétérans et ce, malgré les appels de la nécessité du strict respect des mesures préventives décidées par les hautes autorités du pays. Au fait, de quel droit ces aires de jeu et autres salles ont-ils rouvert leurs portes ? Le plus grave, c'est que certains joueurs sont signataires dans des clubs des Ligues 1 et 2, ignorant que ce genre de contacts pourrait facilement déboucher sur la contamination rapide et ses fâcheuses conséquences. Ceci prouve que nos joueurs sont loin d'avoir cette culture professionnelle. Pourtant, une vaste campagne de sensibilisation, via les réseaux sociaux, a été déclenchée pour encourager à appliquer les consignes en vigueur dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Pratiquement tous les responsables de différents secteurs ont sensibilisé et exhorté les Algériens à respecter les consignes et les mesures de précaution, pour essayer de stopper la propagation de ce virus. Mais cela ne semble pas suffire. La faute incombe en premier lieu à ceux qui ont autorisé l'accès aux infrastructures. Devant cet état de fait, les services concernés de sécurité doivent redoubler de vigilance pour éviter l'irréparable et sévir comme il se doit pour éviter les risques de contamination du virus, comme cela a été recommandé. Au vu du nombre de matches inter-quartiers organisés presque tous les jours, il est évident que personne ne respecte les directives de sensibilisation, ces joueurs oubliant qu'ils s'exposent à de véritables dangers. En somme, il est indispensable que chacun puisse prendre ses responsabilités avant qu'il ne soit trop tard, car le danger pourrait même parvenir aux familles et proches de ces inconscients.
