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De la bureaucratie et du désordre !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 07 - 2020

Pourquoi on n'avance pas en Algérie ? Quoique vaste et compliquée, la question me tente, vu l'état peu enviable dans lequel se trouve notre pays. Récemment, dans une région rurale enclavée de la Kabylie, une foule de citoyens a bloqué le siège de la mairie pour « mauvaise gestion des élus locaux ». L'événement n'est, paraît-il, pas nouveau dans cette région-là puisque la mairie fut déjà le théâtre de bien d'autres expériences de blocage. Résultat : faisant fi de toute loi, l'édile et son équipe n'ont pas bougé le petit doigt, pour répondre aux revendications de ceux qui les ont élus. Devant les caméras d'une chaîne de télévision privée, ces derniers ont déversé leur ras-le-bol : promesses non tenues, non réalisation de projets de développement local, dilapidation éhontée de biens publics, matériel du parc communal laissé à l'abandon et, chose très grave, absence de décharge publique pour des milliers d'habitants enragés. Bien entendu, la situation de cette commune ne diffère pas beaucoup de bien d'autres en Algérie. Cherchez l'erreur chers lecteurs ?
Eh bien, aux effets de la corruption massive instaurée en dogme de gestion, des décennies durant, s'ajoute la marginalisation des compétences locales, la bureaucratie, le clanisme, le je-m'en-foutisme, etc. Somme toute, tous ces maux endémiques qui gangrènent l'administration algérienne. Par où commencer alors pour changer, le haut ou le bas de l'échelle ? «C'est pareil», me répond un jeune désœuvré de Bab El Oued, «mais pourquoi ?» «Tout semble pourri dans ce bled, et lorsque les choses sont pourries, la solution ne pourrait être que radicale». «C'est-à-dire ?» «Tout jeter à la poubelle pour repartir de zéro !» Faudrait-il donner ou non raison à cet Algérois en colère ? La réalité, ma foi, est que «le drapeau de l'espoir est presque en berne» chez nous. Il suffit de voir comment l'on complique la vie des jeunes pour un simple dossier de logement, pour comprendre la colère actuelle de la rue face à ceux qui leur promettent des réformes. Avoir un toit, l'un des premiers droits élémentaires, sous d'autres cieux, s'avère un véritable parcours de combattant pour un Algérien. Et comment, diantre, se marier, avoir une vie stable et un foyer sûr, sans toit ? Impossible gageure! Mais pourquoi, du coup, aucun secteur, chez nous, n'est épargné par le désordre et la bureaucratie ? Tout simplement, parce que tout est pourri, c'est-à-dire tout est à nettoyer, à reconstruire, à réorganiser ! C'est une question d'ordre et de discipline avant tout. C'est, du reste, le constat dressé par un jeune, revenu d'une clinique privée où il a emmené récemment sa mère, vieille et gravement malade. Après d'incessants allers-retours entre radiologues, échographes et cardiologues, ceux-ci lui proposent d'opérer la patiente, sa mère. Oui opérer une malade, présentant des symptômes cardiaques sévères, afin de lui extraire une vésicule biliaire, contre la somme de dix millions de centimes ! Mais, une fois transférée dans la salle d'opérations et avant même d'être anesthésiée, la malade, presque en agonie, a failli mourir. La cause : faux diagnostic médical de la clinique ! Ce qui a poussé le personnel médical à l'évacuer d'urgence pour un réexamen en cardiologie, aux frais du client, et se rendre compte, qu'elle est atteinte dans l'aorte d'un sévère anévrisme. «Quel cirque!» me dit l'ami, j'ai failli acheter la mort de ma mère avec mon propre argent. Et pas que ça, j'ai subi moi-même un choc terrible, et n'était-ce la présence de ma sœur à mes côtés, je serais déjà mort!» « Et la faute est à qui ?» l'interrogeai-je, curieux. «Au manque de discipline, l'indifférence et la cupidité de ceux qui ne savent pas ce qu'est vraiment un citoyen, et sous-estiment la valeur de la vie humaine.»

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