A l'Ouest des localités de Béni-Mester et Zelboun, la commune de Sabra est située à environ 20 km à vol d'oiseau du chef-lieu de la wilaya de Tlemcen. Les visiteurs qui empruntent la route nationale pour arriver à son chef-lieu sont particulièrement ébahis par la variété de la nature composée de falaises et de ravins profonds de l'Oued Zitoune. La région est belle par ses plateaux rocheux, ses montagnes et sa source d'Aïn Sabra. Pour l'histoire, Ibn Khaldoun appela Aïn Sabra : Ksar El-Aroussin. Ces derniers temps, cette agglomération d'environ 25 000 habitants perd de son charme. On parle beaucoup des déchets dans les quartiers et les espaces publics. En effet, des citoyens se plaignent de l'irrégularité du ramassage des ordures ménagères. Selon leurs dires, les agents du service d'hygiène et de l'environnement de l'APC chargés de la collecte ne ramassent pas toutes les ordures à certains endroits de leur ville, d'où l'amoncellement de détritus sur les trottoirs des artères et autres désagréments. « Avant, les choses se faisaient impeccablement à travers tous les quartiers de la ville. Les agents lavaient les chaussées et effectuaient le désherbage au niveau des quartiers de Saim Abdelkader, Emir Abdelkader, Ibn Noussair, les quartiers environnants du siège de la daïra ainsi que les cités des sorties Est et Ouest de la ville. « La ville de Sabra a toujours occupé les premières places parmi les villes les plus propres de la wilaya, car ses habitants accordent une importance particulière à la propreté et ne tolèrent aucun dépôt sauvage d'ordure ou détritus dans leur cité ni manquement aux règles d'hygiène. Et tous ceux qui visitaient le centre-ville restaient bouche bée devant la propreté des ruelles et des espaces publics de la ville », explique Bouriche, un habitant de Sabra. Et d'ajouter : « je pense que ce relâchement de collecte des ordures est dû surtout au départ de quelques anciens agents du parc communal et au manque de suivi des agents chargés de la collecte ». Par ailleurs, un autre problème se pose aux habitants, employés et étudiants de Sabra, celui du manque de transports vers les villes de Tlemcen et Maghnia. Certains arrivent souvent en retard à leur travail ou à leur université. Au niveau des sorties Est (vers Tlemcen) et Ouest (vers Maghnia) de la ville, des élèves sont obligés de traverser la route pour rejoindre leur lycée ou leur CEM à la sortie Est de la ville de Sabra et ce, faute de passerelles. Les enfants sont exposés à un vrai danger ! Par ailleurs, les habitants d'Oued Zitoun, Chréa, Barbata, Tileft, Sidi Larbi Bouzegza, Belghafer, Moul El Dechra, Djerda, Moulksir et la ville de Sabra, souhaitent que cette commune, réputée par ses oliviers et ses pommiers, soit raccordée à l'autoroute Est-Ouest. « L'autoroute est située à 14 kilomètres de notre ville. Il serait intéressant de prévoir une bretelle pour permettre aux automobilistes de la commune et même à ceux des communes environnantes de Bouhlou et Sidi-Medjahed, d'emprunter directement cet axe autoroutier pour se rendre à Tlemcen, Maghnia, Sidi Bel-Abbès et Alger, sans passer par la route nationale. Ça permet au moins d'éviter les virages dangereux de cette ancienne route et de gagner de temps », a souligné Bellahcène, un fonctionnaire qui se déplace tous les jours de Sabra à Tlemcen.
